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All Cannibals - Black Shark Shake-A-Lake

 

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Label : Virage Tracks

Sortie : 07/11/11

Format : CD

Disponible : Partout

 

Ceux qui ne me connaissent que par la lecture de mes billets en ce lieu (et qui vont écouter les trucs dont je parle, les inconscients...) doivent penser que je ne dois franchement pas être un mec fun. Et ceux qui me connaissent le confirmeront... Néanmoins j'aime bien de temps en temps écouter un truc défoulant et jubilatoire (voire défouloir et jubilatant). Le genre de truc à vous faire agiter les bras et les gambettes comme un crétin tout en hurlant en caleçon devant votre femme et vos enfants médusés (l'air guitar j'ai arrêté, la dernière fois je me suis fait un lumbago...). Mais vous imaginez bien que je suis du coup très difficile pour ce genre d'albums et donc le fait que Black Shark Shake-A-Lake remplisse ce rôle depuis bientôt trois mois (oui, je suis toujours aussi rapide pour faire un billet) est déjà un sacré compliment de ma part.

 

Mais cessons de parler de moi (même si le sujet reste passionnant) pour parler du premier album des normands d'All Cannibals, autrefois connu sous le nom de Macadam Club avant un petit changement de personnel, et qui me font toujours immanquablement penser à une version française des Libertines (et pas seulement pour les intonations Dohertiennes dans le chant d'Emmanuel Dupont) qui au lieu de jouer à "je t'aime moi non plus" aurait décidé que "it's time to party" ! Qui ne chercherait pas à être le chaînon manquant entre Jam et Clash (ce qui ne veut pas dire qu'on ne retrouve pas ici ou là de petites traces de ces deux groupes) mais celui entre les Beach Boys et Franz Ferdinand. Si là vous n'avez pas envie d'aller immédiatement jeter une oreille sur leur Bandcamp, vous êtes encore moins fun que moi...

 

On trouve donc dans Black Shark Shake-A-Lake douze titres comme autant de petits tubes d'indie rock teinté au gré des humeurs, de surf, de garage, de psyché... mais toujours avec des mélodies irrésistibles et une bonne humeur des plus communicatives. Pour tout dire, cela fait bien longtemps que je n'avais pas entendu un disque de ce genre sans aucun répit ni temps faible. Dans ce joyeux bazar, on voit ainsi se côtoyer l'électro-surf de 'The Choir', hypnotique et dansant, le western-garage énergique 'High On The Past' ou le punky 'Underwater Surfing Thoughts' , mais avec un naturel extrêmement rafraîchissant. Bref de la bonne pop à guitares (bien aiguisées les guitares quand même)(ou du bon rock mélodique, c'est vous qui voyez) nettement au dessus de la production britonne actuelle. Alors si toi aussi, cher lecteur tu veux agiter tes bras et tes gambettes comme un crétin, sur des bombes absolues comme 'Riding With Death' ou 'Joe (Old On The Sunny Side)'... Moi, perso, je me le remets.

 

lyle

 

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