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Limousine - II

 

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Label : Ekler'o'shock

Sortie : 16/01/12

Format : CD

Disponible : Partout

 

Parmi les disques que l'on reçoit sans les avoir demandé (et ils sont finalement peu nombreux), il y a ceux dont on ne dépasse pas le premier morceau (parfois on s'acharne, heureusement pour Werner Kitzmüller), ceux qu'on apprécie beaucoup (et qu'on met parfois des mois à chroniquer...) et ceux auxquels on reconnait des qualités mais qui nous laissent froid ou très mitigé. Et c'est dans cette dernière catégorie qu'on a pioché le premier album de 2012 ayant droit à un petit billet sur dlmds...

 

Rendons tout de suite à Limousine ce qui est à Limousine, les différents membres sont tous d'excellents musiciens, déjà remarqués dans d'autres projets, qui font preuve d'une totale maîtrise dans les différents domaines de la musique instrumentale abordés ici, du jazz au post-rock, avec parfois des côtés bluesy ou French Touch. Et là réside mon premier problème avec ce II (2012 s'annonce aussi bien que 2011 pour l'originalité des titres et la beauté des pochettes...), soit l'incapacité à m'accrocher sur le long terme. A chaque fois qu'un morceau arrive à m'emporter, l'univers du suivant me ramène sur terre, au mieux en me laissant complètement indifférent (ça se subit en fond sonore quoi), au pire en m'agaçant fortement (l'infamante touche STOP n'est parfois pas loin).

 

Alors on comprend très bien que le groupe ait pu chercher à créer neuf petites pièces différentes comme autant de musiques pour des courts métrages. On ne peut qu'admirer la recherche sur la vie propre de chaque morceau, avec ses différents temps, ses textures, ses émotions. Mais là réside justement mon deuxième problème avec II. Je ne suis déjà guère amateur de BO en tant que telles, alors une suite de petites vignettes évoquant différents genres cinématographiques et différentes époques, parfois avec des clins d'oeil un peu trop appuyés (Lynch, Leone, Carpenter) n'avait aucune chance de réellement me séduire.

 

Malgré tout cela, ce nouvel album de Limousine avait suffisamment d'arguments pour m'offrir de jolis moments. Le sombre et puissant 'The Reindeer' ; l'energique 'Dude' de conclusion ; le doux envol de 'La Gaviota'... jusqu'à l'arrivée de mon plus gros problème : le saxophone ! J'ai une quasi-aversion pour cet instrument que je ne supporte qu'à petites doses, à condition qu'il soit discret (sauf chez Trunks, allez comprendre pourquoi) et dont j'ai toujours l'impression qu'il n'est bon que pour de la musique lounge ou pour illustrer des films de charme (pas que j'en ai jamais vu, pensez donc). C'est totalement irraisonné, je sais bien et on mettra ça sur le fait d'avoir trop souvent subit 'Careless Whisper' à un âge où on est très impressionnable, mais cela gâche irrémédiablement à mes oreilles une grosse partie de l'album.

 

Mais si vous n'avez rien contre les musiques de film ou les disques très variés et pas d'allergie particulière au saxo, ce II parfaitement composé et interprété devrait facilement pouvoir trouver sa place sur vos étagères.

 

lyle

 

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