Dans le mur... du son !

Label : Distiller

Sortie : 29/09/11

Format : CD

Disponible : Partout

Les traditionnels bilans de fin d'année ont plusieurs intérêts : faire découvrir des choses à côté desquelles ont serait passé ; nous rappeler la sortie de disques qu'on avait fini par oublier au milieu d'une production colossale (il me faut le Butcher Boy et le Arborea !) ; nous inciter à remettre sur la platine des disques qu'on avait vite rangés. Ainsi fus-je bien surpris de trouver dans ces listes le deuxième album du trio Sparrow and the Workshop que j'avais trouvé comme son prédécesseur tout à fait honorable mais sans réel attrait.

Alors ? Bilan de ces nouvelles écoutes ? Bah... Jill O'Sullivan a décidément une voix bien agréable, à la fois profonde, aigüe et un peu râpeuse par moment, qui rapelle suivant les façons où elle la pousse Siouxsie, Kristin Hersh ou Liela Moss. Musicalement, on hésite sans cesse entre indie rock des plus classique et un blues folk qui se voudrait bien heavy (rythmique pesante, guitare puissante) mais tangue dangereusement vers le pub-rock le plus balourd (les Stereophonics interprétés par une chanteuse lyrique, ça vous tente ?). Du coup, on rangerait bien le disque à côté de certains ouvrages de Sons & Daughters ou The Duke Spirit...

Pourtant sur des titres plus lents et plus sombres comme 'Spitting Daggers' ou sur un 'Faded Glory' épique qui s'envole vers le ciel, le groupe se montre autrement plus convaincant que quand il cherche à recréer un esprit 70's qui ne lui correspond finalement guère. Au final, voilà un disque bien fait mais pour moi sans saveur, qui va aller retrouver sa place sur les étagères et reprendre la poussière...

lyle

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