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Moslyve, l'International, le 22 décembre 2011

 

L'International à Paris est sans doute la salle parisienne rappelant le plus le bon vieux circuit des toilettes (ah, que de grands souvenirs au Camden Barfly de Londres quand il était au Falcon...) de nos amis britons : la salle est... pas superbelle et sent un peu le renfermé. Le son est souvent... pas superbon et un poil fort (ça cache les imperfections sans doute...). Et on y trouve toutes sortes de groupes, des parisiens n'ayant pas réussi à capitaliser sur leur petit article dans Télérama aux provinciaux venus avec les potes, en passant par le groupe étranger ayant une certaine réputation chez lui mais ni distributeur ni tourneur chez nous... Bref, ça sent la bière et le r'n'r,  et ça tombe bien, il y a Moslyve (mais où sont passés les Good Demons ?) ce soir.

 

moslyve.JPG

 

Le quintet ne va pas mettre le feu (mais il faut dire qu'il fait froid (enfin c'est tout relatif pour un 22 décembre), humide (mais cà, c'est le sous-sol de l'International) et que la salle est modérément remplie (faut dire, un concert un 22 décembre...)) mais nous proposer ce qu'il fait de mieux, soit de l'indie rock sous influence (Sonic Youth, Dinosaur Jr, Pavement...) jouer dans un amateurisme des plus rafraîchissants. Oui, amateurisme, le (gros) mot est lancé, et désolé si le groupe me lit et est peiné par le mot. Mais après plus de 20 ans de concerts, où l'on aura vu bien trop de petits chouchous de la critique (qui les a bien vite oubliés) jouer sans passion et à la note près des disques sans saveur comme de petits branleurs récitant servilement sur scène les conseils de "devenir une rockstar pour les nuls", voir cinq personnes balançant la sauce en y prenant (et en nous donnant) juste du plaisir, et bien ça fait du bien. Alors, certes, Moslyve n'a rien inventé et ne propose sans doute rien de plus que des centaines d'autres groupes à travers le monde. Le concert a été plein d'imperfections (chant pas toujours assuré ni très audible, batterie beaucoup trop en avant...). Mais il y avait suffisament d'énergie, de bonne humeur et de colère pour passer un fort bon moment. Et, même si le concert aurait pu durer 10 bonnes minutes de moins (au Barfly, les groupes dépassaient rarement les 25 minutes), les bonnes petites mélodies ponctuées de guitares agressives, comme 'Prague' ou le morceau titre du nouvel EP, 'Walk Inside' nous auront fait passer une bonne soirée, pleine de rock et de sueur.

 

lyle

 

Myspace

 

Commentaires

Il s'agissait en fait du tout premier concert du groupe, ce qui explique les approximations... le rendu à l'espace B (avec les chinese robots) était bien meilleur!

Écrit par : DeadVegas | 07/02/2012

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