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The Agency - Somnographe

 

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Label : A Quick One

Sortie : 07/11/11

Format : CD / LP

Disponible : Partout

 

Il faut bien avouer que depuis leur excellent concert à l'Espace B il y a bientôt deux ans, on avait un peu perdu de vue The Agency et c'est un peu par hasard qu'on est tombé sur Somnographe, un premier album à la pochette aussi intrigante que son titre. Et étrangement cette pochette dessinée a autant de points communs et de différences avec celle du Friend and Foe de Menomena que les deux groupes en ont entre eux (la même remarque pourrait d'ailleurs être faite -enfin, sauf pour la pochette- avec tout un tas de groupes américains, de Grandaddy à Grizzly Bear).

 

Comme le groupe de Portland, le trio français (francilien même, semble-t-il) cultive une certaine étrangeté et un goût pour une imagerie décalée (voir leur look et le décor en concert ou en photo presse). Il aime éclater les carcans d'une certaine tradition musicale et offrir une oeuvre qui pose des questions. Mais là où leurs collègues d'Outre-Atlantique semble s'adonner par moment à la provocation un peu gratuite et rechercher un côté intello-auteurisant qui ne leur sied guère tout en gâchant un peu le potentiel de certains de leurs titres, nos petits frenchies se concentrent sur le fun et l'écriture de la petite chanson imparable.

 

Et du coup, à chaque écoute un peu plus, ce sont à des groupes britanniques qu'ils me font penser. 'Midnight Garden' et 'Secrets to be told' (entre autres) m'évoquent immédiatement une version électro du Farrah de 'Life's Too Short' (oui, cette référence à un combo quasi-inconnu sauf au Japon, ne parle qu'à moi... Et alors, vous attendez quoi pour aller découvrir par vous même ?)(et j'aurais pu aussi vous dire que dans les moments les plus doux et symphoniques on pense à Ooberman, mais une seule référence obscure suffira) et pas seulement parce que les deux chanteurs ont des timbres similaires. Non, The Agency ferait une sorte de casio-power-pop qui n'oublierait jamais que les bleeps et les synthés doivent toujours s'effacer devant des mélodies implacables, et du coup le groupe se place dans une grande tradition depuis les Byrds, les Beach Boys ou Big Star jusqu'à Weezer. Mais avec un habillage qui en ferait la musique parfaite d'un vieil épisode de Buck Rogers, à la fois anachronique, un chouïa kitsch mais totalement délicieux.

 

Bon, bref, si vous aimez la pop et cherchez un disque pour vous réchauffer dans les premiers froids de l'hiver, inutile d'aller chercher plus loin...

 

lyle

 

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