Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

 

Savaging Spires - Savaging Spires

 

savaging.jpg

Label : Critical Heights

Sortie : 12/09/11

Format : CD

Disponible : Import

 

Deuxième (et dernière rassurez-vous) partie de la série (oui, c'est une petite série à deux, mais vous auriez voulu que j'appelle ça comment ? Un diptyque ? Oui, bon pourquoi pas...) consacrée aux achats compulsifs, avec cette fois-ci le truc qui a peu de chances d'être ressorti une fois qu'il aura été rangé...

 

Une pochette boisée et mystérieuse (hein ? Floue ? Si vous préférez...). Un nom de groupe intriguant. Il ne m'en fallut pas plus pour partir avec et me demander quel genre de musique ça allait être. Je sais depuis que : 1. le groupe garde l'anonymat et cherche à s'entourer d'un halo de mystère. 2. Il doit être fan de The Wicker Man et de célébrations païennes, vu le petit livret à l'intérieur. 3. Il fait dans l'acid-folk (en tout cas dans le folk, c'est sûr, pour l'acide, ça en a tout l'air) boisé. Tout ceci est cohérent est alléchant. Il est juste dommage que l'album ne soit pas à la hauteur...

 

Pas que Savaging Spires soit un mauvais disque, il y aurait sans aucun doute dessus de quoi en faire un bon, voire même quatre ou cinq. Mais c'est un tel fatras d'idées et de sonorités les plus diverses, pas franchement toujours très agréables à l'oreille, qu'il est bien difficile à écouter en entier. On a parfois l'impression de tomber sur Animal Collective cherchant à faire la BO d'un film d'horreur se passant dans la campagne anglaise brûmeuse et menaçante au XIX°. Mais c'est peut-être le but...

 

Ainsi à l'inintéressant magma sonore qu'est 'Trust' succèdent la dépouillée et désespérée ballade 'October' puis un 'Photographic Memory' commençant comme du Hefner et finissant en musique du Far-West extrêmement alanguie. Il y a autant de passages fascinants, ici un choeur inattendu, là une instrumentation particulièrement raffinée, que d'autres irritants, et comme les voix, masculines comme féminines sont loin d'absorber l'auditeur (et d'ailleurs étrangement éloignée dans le mix), il est bien difficile de ne pas décrocher régulièrement.

 

Alors il peut paraître ridicule de reprocher à un groupe d'avoir voulu mettre trop d'idées dans un premier disque. Mais Savaging Spires, bien qu'attachant par certains côtés, manque trop, soit d'un fil conducteur, soit d'un point vraiment fort, pour avoir envie d'y revenir.

 

lyle

 

jauge4.jpg  

 

Myspace

 

Les commentaires sont fermés.