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Evangelista + Barn Owl + Lori Schönberg, le Café de la Danse, le 17 novembre 2011

 

Un concert où je ne vais me plaindre de rien, vous croyez que c'est possible ?

 

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Le Café de la Danse est facilement à 80% vide quand Lori Schönberg vient s'installer devant une table encombrée d'un fatras indéfinissable placé en plein milieu de la fosse. On ne savait pas qu'il devait jouer ni même qui il était (la moitié de Berg sans Nipple apparemment) mais si on avait su, on serait sans doute venu plus tard... Les lecteurs réguliers de ces pages savent bien que je n'ai aucun problème contre la musique électro / ambient bricolée, bien au contraire ; mais confortablement installé dans mon canapé ou devant mon ordi... Parce que dans une salle, un type tout seul qui pousse sur ses bitoniaux c'est vite vraiment chiant et répétitif. Alors pendant plus de 30 minutes... Planant devient vite soporifique et on n'a pas quitté son petit nid douillet pour ça, même si c'est loin d'être désagréable !

 

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Non, en fait on est venu en partie pour Barn Owl dont on se demandait comme ils allaient à transcrire leur musique sur scène et surtout... quelle musique ils allaient joué, vu que leurs albums et leurs collaborations sont très diverses. Et bien (on rassurera ceux qui ont trouvé le dernier album Lost in the Glare un peu mou)(ils ont tord) c'était... fort ! Le Café est une des salles de la capitale respectant le plus les oreilles de ses habitués mais là, les deux guitares vibraient avec une telle puissance qu'on avait l'impression d'être envelopper dans un mur de bruits d'une clarté absolue et d'une rare violence. Evan Carmiti et Jon Porras semblaient totalement partis dans leur trip entre drone et post-rock (tendance dure...) et il était impossible de ne pas être totalement absorbé par leur performance qui restera dans les mémoires.

 

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Mais on était surtout venu pour voir enfin sur scène Carla Bozulich. J'ai déjà dit sur Interlignage tout le bien que je pense de la musique d'Evangelista et je ne vais pas ouvrir le dictionnaire des synonymes ou me paraphraser, le lecteur curieux cliquera sur le lien pour en savoir plus. Non ce qu'on avait envie de savoir c'est qui était derrière ce déluge de folie, de noirceur et de glauque. Et ce que ça pouvait donner en live. Bein en fait à peu près la même chose que sur disque, peut être en encore plus sinistre à cause d'un son un peu étrange (des petits problèmes techniques ?). Mais la surprise reste de voir que les auteurs de cette musique bien particulière sont... d'une banalité absolue. Trois musiciens quasi immobiles et un petit bout de bonne femme d'apparence bien anodine (désolé, y aura pas de rock stars ce soir...), semblant bien effacée au départ et qui se réchauffera progressivement, plaisantant même sur la fin. Mais pu**** ce qu'elle envoie quand elle se met à éructer ! On ne voit pas le temps passer au milieu des titres des différents albums et, cerise sur le gâteau, une petite reprise de Low vient nous ravir et nous effrayer à la fois par son... originalité... Alors après cet excellent moment, si on accepte très bien que Evangelista soit quand même réservé à un public averti (oui, c'est moins propre que la petite Zola...), on ne peut que regretter que le Café de la Danse n'est pas été bien mieux garni...

 

lyle

 

Myspace Evangelista

Myspace Barn Owl

 

Commentaires

@ Lyle : pour répondre à ta question initiale... NON, impossible ! Et tu le prouves d'ailleurs par ta conclusion. Quand tu ne te plains pas des musiciens, du spectacle, du confort de la salle (liste non exhaustive...), tu trouves le moyen de t'en prendre au public (plus exactement aux spectateurs 'absents', un comble non ?!) ;-)

P.S. : D'accord avec toi sur la petite Zola (dans le genre je préfère la grande Chelsea) ; en ce qui concerne, l'electro en "live" (si l'on peut dire puisque s'agissant de M.A.O) tout dépend du genre d'electro (l'ambient ça peut passer, la drum'n'bass NON !) Et visuellement, mieux vaut avoir derrière une vidéo/des projections...

Écrit par : J-P. | 20/11/2011

Répondre à ce commentaire

Ca dépend plus des artistes et de comment ils sont sur scène que de leur musique... Port-Royal par exemple c'est vraiment génial.

Écrit par : lyle | 20/11/2011

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