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The Birthday Suit - The Eleventh Hour

 

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Label : Sing It Alone

Sortie : 11/11/11

Format : MP3

Disponible : Partout

 

Toute personne recevant des communiqués de presse et autres joyeusetés des labels sait qu'il ne faut pas trop leur faire confiance (euphémisme...). Ainsi The Birthday Suit serait le retour au bon gros rock qui tache de Rod Jones, le guitariste d'Idlewild, qui nous avait bien plus convaincu l'an dernier dans le registre folk que son "leader" Roddy Woomble. Autant le dire tout de suite, les fans qui attendaient un nouveau Captain, Hope is Important voire même un 100 Broken Windows seront fortement déçus, mais y ont-ils cru une seconde (bon, moi j'y ai cru, mais je suis un fan indécrottable...), vu qu'on leur avait déjà fait un peu le coup pour Make Another World et Post Electric Blues, les deux derniers albums du groupe.

 

Soyons donc tout de suite clair, des morceaux comme 'They Say I Love You' ou 'On My Own' évoquent plus le Idlewild de The Remote Part (R.E.M. donc, diront certains) que n'importe quel groupe noisy. Quand à 'World Gone', on se prend en l'écoutant à penser à 'The Riddle' de Nik Kershaw (bon, là, c'est peut-être seulement moi), qui n'est pas le single le plus hardcore de l'histoire... Attention, dans les deux cas il ne s'agit absolument pas de critiques (si on voulait dire du mal, on évoquerait plutôt un 'Sell It All' assez honteux dans le genre soupe) mais bien d'affirmer qu'on est plus là dans du pop/rock mélodique à guitares somme toute assez classiques mais fort bien fait que dans quoi que ce soit pouvant évoquer les anciennes références du groupe (Pavament, Fugazi, Hüsker Dü, Pixies...). Ca sonne parfois même bien folk ('Are you OK?' ou 'Don't Look Down').

 

A guitares... parlons-en justement... Plus d'une fois le petit gars Rod semble avoir pris un malin plaisir à placer un petit passage un peu nerveux et anguleux juste pour nous montrer à quel point il est bon, ce qui n'était pas forcément nécessaire... Il ferait mieux de se concentrer sur un chant parfois encore un peu hésitant voire sur la pertinence d'ajouter plus régulièrement une voix féminine comme sur le 'Talking Over You' de conclusion où Jill O'Sullivan (Sparrow & the Workshop) apporte un doux contrepoids à son organe parfois un peu brut.

 

Bon, concluons... Si vous cherchez un disque un peu brutal et noisy, passez votre chemin. Si en revanche le docteur vous a prescrit un peu de pop-rock britannique pas d'une originalité délirante mais s'écoutant bien, élevant par moment un peu le ton et ne demandant pas une attention optimum, vous avez trouvé votre bonheur.

 

lyle

 

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