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Cheval Blanc à l'Angora, le 19 octobre 2011

 

C'est sûr, la dernière fois c'était différent. On l'avait plus vu qu'entendu, notre ami le Cheval Blanc, couvert qu'il était par le brouhaha d'un public - comment dire poliment ? Oh et allons donc, pourquoi s'encombrer de politesse pour évoquer le comble de l'impolitesse : un public de merde, tout simplement.

 

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Là, dans la petite salle à l'étage de l'Angora (au demeurant un bar-restaurant charmant, ce qui ne gâte rien), c'est évidemment une toute autre ambiance, plus conviviale, presque familiale quoique le concert soit public (et que la musique mélancolique du Cheval Blanc se prête tout de même assez mal aux sorties en famille). Une amicale des poètes maudits, en somme, que le garçon va régaler plus d'une heure trente durant, à coup de "chansons très anciennes, ou très récentes, ou qu'[il a] rarement jouées". Pas de panique, on aura tout de même droit aux 'Amants morts', à 'Aclarté', à ces instants crépusculaires que l'on savourera volontiers les yeux fermés.

 

Le son est très bon, ce qui était assez inattendu compte tenu de la configuration de la salle. Certes, Cheval Blanc évolue de toute façon dans un registre épuré, guitare/voix ou piano/voix selon les moments, rien qui nécessite des dispositions particulières. Mais sa voix douce porte bien dans cet endroit un peu confiné, et l'on ne loupe pas un seul de ces mots auxquels notre équidé favori accorde tant d'importance et de passion. Même en anglais, puisqu'on aura également droit à quelques incursions dans ce domaine, dont une ouverture très belle et très grunge, en fait, à sa manière pas forcément très éloignée d'un Lanegan (la voix caverneuse en moins et le vin rouge à la place du "sorrow whiskey"... un "sorrow wine", peut-être ?). Est-il nécessaire d'en rajouter ? Le récital était impeccable, les mélodies graciles, le vin pas dégueu. La soirée réussie.

 

Thomas

 

Myspace

 

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