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CSS - La Liberacion

 

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Label : V2

Sortie : 22/09/11

Format : CD

Disponible : Partout

 

Votre Honneur, Mesdames et Messieurs les jurés, mes clients sont innocents des crimes dont ils sont accusés, et je vais vous le prouver. Non, ils ne sont pas coupables de crimes contre l'indienité. Ils ne sont pas des dealers de danse music frelatée et encore moins des receleurs de beats tombés du camion dans les années 80. Mais revenons un peu sept ans en arrière...

 

Quand le monde découvre le 'Let's Make Love and Listen to Death from Above' d'une horde de brésiliens bien siphonnés, il croit avoir découvert le chaînon manquant entre indie branchouille et techno pour faire mouver le croupion. Pensez donc, référence à un groupe vaguement intello, utilisation astucieuse des trucs hype du moment pour les transformer en bombe dancefloor ultra-sexuée et le petit côté exotique en sus rien que par l'origine du groupe. Oui mais voilà, cela était oublié bien vite que la première partie du titre parlait quand même de faire l'amour...

 

Car s'il y eut méprise, elle ne peut être imputé au groupe qui depuis son nom ("fatigué d'être sexy" ! D'après des paroles attribuées à Beyoncé !!!) jusqu'aux titres des chansons du premier album ('Alala', 'Music Is My Hot Hot Sex', 'Meeting Paris Hilton'...) en passant par le nom de sa chanteuse (Lovefoxxx ! Come on !!!) n'a cessé de montrer qu'il ne fallait pas le prendre au sérieux mais juste l'utiliser pour prendre son pied.

 

Alors certes, depuis les claviers largement too much de 'I Love You' aux cuivres baveux de 'Fuck  Everything', rien dans La Liberacion ne respire le bon goût et sûrement pas les paroles ('City Grrrl' vaut à ce sujet le détour, mais qu'est-ce qu'on s'éclate...), mais merde, le but ici est juste de s'offrir une bonne PAAAAAAAAAAAAARTY ! Et s'il faut pour cela évoquer l'italo-dance des 80's ou différents crossovers rock/dance qu'on aurait préféré croire avoir oublié, couplés au plus racoleur des DJs du moment, quelle importance ? Plaisir coupable ? Oh que non... Juste plaisir !

 

Votre Honneur, Mesdames et Messieurs les jurés, si mes clients sont coupables d'une chose, c'est juste d'avoir crée une musique fun, sexuée et conne, apte à faire danser les indie kids, comme Shampoo ou Republica en leurs temps. Et si cela ne sied pas aux garants d'une certaine intelligentsia indie ayant cru voir autre chose dans le groupe, qui est le vrai coupable ? Laissons-les donc s'amuser et nous amuser.

 

lyle

 

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Commentaires

À 100% d'accord avec ton approche de CSS. Et il faut les avoir vus en concert pour mesurer à quel point tout cela est juste.

Écrit par : Ska | 24/10/2011

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je suis d'accord sur le groupe, mais je trouve ce disque nettement moins réussi que le précédent.

et je les ai vus sur les 2 tournées

Écrit par : arbobo | 25/10/2011

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@Ska : sûr que ça doit être fort sympa...

@arbobo : le passage french touch ---> italo-dance peut être peu digeste...

Écrit par : lyle | 26/10/2011

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Les commentaires sont fermés.