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Pocketbooks - Carousel

 

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Label : Odd Box

Sortie : 19/09/11

Format : CD

Disponible : Import

 

Il y a des jours où l'on voit irrémédiablement tout en noir (et parfois même on a une vraie bonne raison pour ça). Où l'on pourrait bien gagner au Loto qu'on se lamenterait de ne pas avoir eu plutôt cette chance la semaine de la supercagnotte. Et si on gagnait la supercagnotte, on passerait son temps à se demander comment ne pas attirer les inévitables vautours. Bon, je dis ça... j'ai jamais gagné au Loto (faut dire que je n'ai jamais joué non plus, ce qui reste la meilleure façon de ne pas perdre) mais vous comprennez l'idée : moral dans les chaussettes, envie de rien... Inutile de vous dire (mais je le fais quand même) que ces jours-là, c'est pas franchement une bonne idée de mettre de l'ambient, du shoegaze, du post-rock ou n'importe quel autre truc dépressif, ce qui représente selon ma femme 98,3% de ma discothèque.

 

Du coup aux grand maux les grands rémèdes, je sors l'album qui me réchauffe et me met la pêche depuis un mois, Carousel, le deuxième des londoniens de Pocketbooks. Oui, le nom du groupe et le titre de l'album évoquent des mecs en anorak lisant de la poésie sur des chevaux de bois, et donc, oui, c'est twee. Mais ça me donnait immanquablement le sourire et la pêche à chaque écoute, à coup de délicieux bonbons indie-pop sucrés à souhait. "Donnait" parce qu'aujourd'hui, impossible de ne pas faire une fixette sur les textes, qui sont, comme tout disque de ce genre qui se respecte, mélancoliques au possible. Non mais merde à la fin, on n'en a rien à faire de vos emmerdes et de vos vies amoureuses foireuses, vous pourriez pas pas faire des chansons gaies racontant des histoires gaies ? Du coup même le piano que je trouvais sautillant et printannier me semble aujourd'hui neurasthénique !

 

Mais perceptions du jour mises à part, que trouve-t-on dans ce Carousel ? Des mélodies simples et fines. Deux voix, l'une féminine, l'autre masculine, douces et légères. Un piano évoquant les vieilles comédies musicales américaines d'autrefois. Des violons discrets et soyeux. Et un producteur expert dans le genre avec Simon Trought, autrefois membre de Tompaulin et de Hayman, Watkins, Trout and Lee. Que du très classique dans le genre donc... Alors que trouve-t-on de plus chez Pocketbooks qui rend ce disque si agréable ? Peut-être faudrait-il plutôt dire qu'il y a des choses en moins en fait... Il n'y a pas le côté pseudo-intello de Belle & Sebastian, l'ambition de l'album concept de The Magic Theatre, la grisaille pointant toujours chez Ballboy, l'instrumentation parfois trop lourde de Camera Obscura... mais juste onze petites vignettes pop, toutes parfaitement réussies (contrairement à Allo Darlin' ou the School, pour ne parler que de disques récents), pleine de petites variations et de petits bonheurs. Et parfois on a juste besoin de cela.

 

Enfin voilà, si vous cherchiez un album de pop léger et sans prétention, qui fait pensivement bouger la tête et les pieds en vous nettoyant le cerveau, inutile de chercher plus loin, vous aurez du mal à trouver mieux...

 

lyle

 

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Commentaires

Bel album en effet, à la hauteur de Flight Paths. Ca fait plaisir de les voir se maintenir aussi bien (et il faudra que je me fende d'une review bientôt).

Écrit par : Discobloguons | 17/10/2011

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A la hauteur et même plus haut... Incroyable que ce groupe ne fasse pas nettement plus parler de lui !

Écrit par : lyle | 17/10/2011

On va essayer d'en faire parler vu qu'ils jouent à la prochaine Another Sunny Night (et en bonne compagnie qui plus est) le 12 mai prochain :) http://www.lastfm.fr/event/3150218

Écrit par : Discobloguons | 17/04/2012

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Je réserve ma soirée... :-)

Écrit par : lyle | 17/04/2012

Les commentaires sont fermés.