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Jens Lekman - An Argument with Myself

 

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Label : Secretly Canadian

Sortie : 19/09/11

Format : CD / LP

Disponible : Partout

 

Comme nous sommes un couple ultra-moderne (d'aucuns diraient même post-moderne, carrément), le partage des tâches n'est pas un vain mot chez nous. Ce soir, alors que lyle prépare donc les délicieuses carbonara dont le secret s'est transmis de génération en génération (oui, il est breton, so what ?), je prends en charge la rédaction de cette chronique musicale. Le fait que je n'entrave que pouic à la musique (même si je subis les goûts aussi douteux que variés de Lyle depuis tellement longtemps que j'ai arrêté de compter, histoire de ne pas avoir envie de me suicider par ingestion de fraises tagada périmées) est évidemment un détaillounet sur lequel nous jetterons un voile pudique.

 

C'est donc le nouvel EP (ne me demandez pas ce que signifient ces initiales, lyle me l'a dit mille sept cent quarante deux fois mais j'étais trop occupée à ne pas écouter) de Jens Lekman, An argument with Myself (en voilà une qu'on est toujours certain de gagner, c'est toujours mieux que de se fighter avec son boss) (je dis ça, je dis rien, je n'ai pas de boss, thank God for small favors). En écoutant ces titres pour la première fois, j'ai donc fait ce que toute chroniqueuse digne de ce nom se doit de faire... à savoir chercher une photo de Jens Lekman pour voir si son physique était à la hauteur de sa voix : une version (encore plus ?) gay de Morrissey. Je n'ai pas été déçue du voyage : un mec qui accroche une fleur à sa guitare et porte le béret comme si c'était le it-hat de l'hiver mérite toute mon attention auditive.

 

Me voilà donc écoutant en boucle ces cinq morceaux aux titres délicieusement, euh, sans intérêt (même si le deuxième 'Waiting for Kirsten', m'a fait cogiter deux secondes 32 : attend-il Kirsten Dunst ou toutes les Suédoises s'appellent-elles Kirsten ? Avouez que ça mérite réflexion.)*. (Il y en a qui pensent encore que je vais réellement parler de cet EP, c'est bien, l'espoir fait vivre, les gars.) Bon, le Jens a une voix pas désagréable, même s'il croone un peu trop pour son propre bien et il semble avoir un goût pervers pour les arrangements étranges : le début de la première chanson, 'An argument with myself', est très «noix de coco-vahiné-toi aussi bouge tes fesses» (désolée, je ne maîtrise pas le vocabulaire spécifique de l'analyse musicale, c'est très mal, je sais, pour la peine, j'écouterai en boucle le dernier Christophe Maé, car nul châtiment n'est trop dur) et il y a une trompette très 'Mélodie du Bonheur'/'Water music' (oui, je sais, c'est monstrueux, mes oreilles en sont les premières marries) qui ouvre le quatrième morceau ('New Directions' ,qui est by the way, le nom d'un des groupes de jeunes chanteurs dans Glee) (on a la culture qu'on peut).

 

Tout ça sans parler ben, du reste, dont la cerise sur le gâteau 150 % matière grasse est sans conteste la troisième chanson, 'A Promise', qui pourrait sans problème servir de bande musicale à un film érotique des 70's/80's, d'autant qu'il y est question d'un certain Immanuel, tsss, Jens, qui espères-tu tromper (quand je vous disais que ma culture était... intéressante) (lyle et moi sommes un vieux couple, faut-il encore le préciser ?) ? Ma préférée est sans conteste 'So This Guy at My Office', curieux mélange de Maxime Le Forestier et de la Compagnie Créole avec un sous-texte crypto-gay tout en subtilité (okay, who am I kidding, le texte est tellement gay qu'à côté John Barrowman est straight, c'est dire). Un EP sympa qui fait onduler le délicieux fessier de lyle : rien que pour ça, ça vaut le coup. Comment ça, je suis une fille superficielle ?

 

Fashion

 

*Après avoir écouté attentivement les paroles, il s'avère qu'il s'agit bien de Kirsten Dunst, venue en Suède tourner pour Lars Von Trier. Je suis soooo douée.

 

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Myspace

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Commentaires

C'est malin, maintenant j'ai envie d'écouter ce CD...

Écrit par : Alinéa | 10/10/2011

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Grand Tolkien !!! est-ce possible, délicieux article mais je n'ai toujours pas envie d'écouter le truc, c'est quoi le nom déjà ?

Écrit par : yueyin | 10/10/2011

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La juxtaposition "film érotique" et "Immanuel" est certainement une façon de donner un peu de plaisir à Kant, malgré tout. Mais il manque les paroles en moldave sensuel, tsss.

Écrit par : Mo | 10/10/2011

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j'adore cette chronique :-)
(mais pas dit que j'écoute le disque)

Écrit par : arbobo | 11/10/2011

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Les commentaires sont fermés.