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Cats and Cats and Cats - Motherwhale

 

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Label : Function

Sortie : 11/07/11

Format : CD

Disponible : Import

 

Il y a des groupes qui sont comme nos petits jardins secrets (oui, moyennement secret quand on en parle sur le net, mais bon...)(appelons ça nos prés carrés alors) (oui, c'est moche et alors) : on les a découverts par hasard il y a longtemps au détour du net, on les a vu très tôt dans leur carrière (devant quelques maigres dizaines de courageux ayant trouvé les Mains d'Oeuvres) et on a suivi religieusement leur carrière (d'un très bon split avec les très bons This Town Needs Guns à ce deuxième album) en s'offusquant du manque de reconnaissance en France (d'un autre côté sans disques officiellement sortis chez nous...) mais aussi chez eux où on ne comprend pas que ces joyeux agitateurs au nom étrange (mais néanmoins merveilleux) de Cats and Cats and Cats ne soient pas au sommet des charts.

 

Pendant les 35 premières secondes de l'introductif 'Speckled Egg for Speckled Lovers', on est un peu inquiet à l'idée que nos triples félidés se soit lancés comme tant de monde dans le folk boisé débité à la chêne, mais on se rassure bien vite le groupe n'a pas changé et est bien resté cette espèce de fanfare baroque et barrée ni pop, ni folk, ni twee, ni tnon. On retrouve alors mélodies particulièrement entraînantes brusquement interrompues par tout et n'importe quoi de la guitare brutale au choeur décalée, chant venant de partout et parfois délicieusement maladroit (oui, un peu faux quoi, mais avec beaucoup de charme), instrumentation riche, bigarrée et inattendue, harmonies vocales aussi touchantes que bancales ('Return to Danger Castle'), des "woo hoo hoo hoo hoo ha ha" ('The projectionist', et oui, dit comme ça, ça ne fait pas envie, mais c'est vachement fun en fait)... enfin bref un joyeux délire totalement irrésistible.

 

Bien sûr, tout n'est pas parfait : le court instrumental très améliepoulinesque 'For the Love of the Mechanical Bears' (mais tout le monde sait que l'abus de cordes, de cuivres et d'accordéon est mauvais pour la santé) est franchement dispensable et le 'Come Home' de conclusion, qui commence en petite douceur hawaïenne, puis se transforme en longue et lente plage instrumentale avant de tenter de nous faire croire à la fin que soit la chaîne soit le CD sont bons pour la poubelle, est divinement imaginatif mais devient difficilement supportable après la huitième minute (et il y en a 11...). En plus le digipack est beau avec un superbe livret alors qu'attendez-vous pour vous procure ce Motherwhale en urgence ?

 

lyle

 

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