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Megafaun + Botibol, le Café de la Danse, le 5 septembre 2011

 

Est-ce dû à la programmation pas franchement hype ou au choix du jour de la rentrée des classes, mais dans tous les cas le Café de la Danse sonne franchement le creux pour cette soirée d'ouverture de la troisième édition de l'Eldorado Music Festival (les gros morceaux étant prévus les 14,15 et 16 septembre). Cela n'empêche pas la salle d'être une étuve (ce qui rend encore plus remarquable la performance physique du danseur frénétique qui s'agitera pendant la majeure partie du set de Megafaun) et surtout de pouvoir profiter de deux conceptions totalement différentes du folk.

 

Un batteur utilisant avec fougue des ambiances sourdes et feutrées, une guitare grattée avec amour et talent, une maîtrise certaine dans la composition, mêlant classicisime de bon aloi avec une pointe d'expérimentation, Botibol aurait presque tout pour plaire, dans le genre singer/songwriter folk tout en retenue et en langueur. Tout sauf une voix remarquable ou même agréable. Et quand il la pousse un peu, ça peut devenir franchement désagréable à certains auditeurs. Et comme il tente souvent de la pousser un peu, il est vite temps de se replier vers un traiteur parce qu'il fait un peu faim (bah oui, les concerts qui commencent tôt ont aussi des inconvénients) (et oui, je me plains tout le temps de quelque chose, c'est comme ça) (la la la la la).

 

megafaun.jpg

 

C'est donc le ventre plein qu'on profite de la performance de Megafaun, qui semble, comme sur disque, prendre un malin plaisir à déconstruire tout un pan de la musique populaire des 60's et des 70's des Beach Boys à Crosby, Stills, Nash & Young, pour créer une sorte de country / folk iconoclaste, bardée d'harmonies aussi folles qu'irrésistibles et d'instrumentation originale. En formation quatuor, le groupe fait du bruit pour 10, semble s'amuser pour 400 (ces absents qui ont forcément tort) et met une bonne humeur rare dans la salle, en alternant à bon escient titres blues-rock assez musclés et morceaux plus doux, comme en sachant communiquer et faire rire la salle avec toute la modération requise. Allez, un petit reproche quand même : attention à ne pas allonger inutilement certains titres... Conclusion : l'Eldorado Music Festival, c'est bien, allez-y ! 

 

lyle

 

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