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Mojo Fury - Visiting Hours of a Travelling Circus

 

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Label : Graphite

Sortie : 09/05/11

Format : CD

Disponible : Import

 

Avec un nom pareil et une pochette pareille, il est probable que le lecteur aura deviné que Mojo Fury ne fait ni dans le folk ni dans la dentelle (et encore moins dans le bon goût si l'on se base sur la couleur et le graphisme...). Par contre dire exactement à quoi joue le groupe irlandais est nettement plus difficile tant il semble prendre un malin plaisir à ne jamais rester dans les clous où il semblait s'être engagé. Et du coup à ne jamais confirmer le potentiel indéniable de bon nombre de ses compositions.

 

A la base, on dirait donc qu'on est en face de post-hardcore mélodique plutôt carré et efficace, avec une tendance certaine au branlage de guitares un peu prog ou un peu métal, voire les deux à la fois (un peu comme Biffy Clyro ou Amplifier quoi) ainsi qu'au tabassage frénétique de batterie. Sauf que des ruptures de rythmes aussi impromptues que mal venues coupent sans cesse les chansons dans leur élan, ruinant par des passages indigestes des titres qui pourraient être excellents. Comme si le groupe se refusait à écrire un titre simple et direct. Et puis il y a les OVNIs, comme ce 'We Should Just Run Away' qui commence comme une versio techno-rock des Cure pour finir en ballade Hard FM. Ou ce 'What a Secret' sorte de mix improbable entre Mogwai et Kid Rock.

 

Au rayon atout se transformant vite en défaut, il y a aussi le chant de Michael Mormecha : quand il ne hurle pas avec grâce, il a malheureusement tendance à scander un peu comme un nu-métalleux essayant de rapper, soit un truc pas franchement convaincant, pour rester poli... Difficile pourtant de ne pas faire preuve d'une affection certaine pour un groupe capable aussi bien d'un excellent single concis et puissant comme 'The Mann' que d'un 'Lemon Marine' malheureusement échappé des 80's tout de cuir vêtu . D'introduire 'Pill Pigeon Is An Orange Wheel', sorte de tube absolu qu'aurait rêvé d'écrire Three Colours Red, par un solo de batterie aussi inutile que risible de près de 30 secondes puis de le conclure par deux minutes de soupe infâme. Bref d'offrir un grand n'importe quoi festif et sympathique quand on le sent capable de tellement mieux...

 

lyle

 

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Myspace

 

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