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Prince of Assyria - Missing Note 

 

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Label : Playground

Sortie : 15/02/11

Format : CD

Disponible : Partout

 

« Love is not negotiable » croone de façon irrésistible Prince of Assyria sur 'Tears of Joy', et on ne peut que lui donner raison. Car si en amour cela peut éventuellement se discuter (aïe, non chérie, pas sur la tête), en musique cela ne peut pas être le cas. Car il a beau commencer par deux titres superbes et être plein de qualités, je n'arrive pas à aimer Missing Note. J'entends par là aimer passionnément, sans retenue, pas apprécier gentiment. Et rien n'y fait. Ma tête a beau me dire que je suis en face d'un très bon disque, mon coeur lui se refuse.

 

Mais commençons par le début, soit 'Another Love Song' et 'Tears of Joy', deux titres qui vous accrochent l'oreille, vous titillent puis vous happent dans ce premier album dont on attend alors de grandes choses. Pensez donc ! Une sorte de Léonard Cohen oriento-suédois plaçant sa suave voix de velours sur de somptueuses ballades folk intimistes et dépouillées juste ce qu'il faut. Un rêve de geek musical, non ? Pendant quelques instants on se dit qu'on est en face d'un nouveau talent majeur, d'une de ces voix qui va vous faire vibrer et frissonner pendant longtemps.

 

Est-ce un début aussi phénoménal qui vous fait décrocher progressivement par la suite et laisse dans la bouche un sérieux goût de déception quand l'album se termine sur le plat 'Missing Note' ? Sans doute un peu, mais cela n'explique pas tout. Dès les premières mesures de 'Sails The Ships Away' un léger sentiment de malaise se fait jour. Toute la justesse et la délicatesse que l'on admirait jusque-là sont irrémédiablement gâchées par des lignes instrumentales qu'on n'hésitera pas à qualifier de vulgaires. C'est un peu comme si la nana canon que tu viens de ramener à la maison se déshabillait en te dévoilant une lingerie rose Tati : tu débandes immédiatement (attention, toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé...).

 

A force d'entendre des cordes, cuivres ou accordéon superflus, on a franchement envie de lui dire : tu n'es pas Jens Lenkman mec, d'ailleurs un seul est amplement suffisant, ce n'est pas dans les arrangements complexes que tu excelles. Alors oui, le côté oriental, tout ça, tout ça... reste qu'il va bien falloir choisir à un moment : luxuriance, mais autant y aller franchement dans ce cas, ou simplicité, ce qui semble quand même être ton point fort. Et puis ça ne va pas du tout quand tu essayes vocalement de donner un peu de gravité, par exemple sur 'Waltz Life'. C'est franchement pas ton truc, on s'emmerde quoi ! Fais nous rêver, réchauffe nous ! Du coup, petit à petit, on se désintéresse d'un disque dont le début nous avait pourtant emballé, un peu aussi parce que les derniers morceaux sont finalement un peu légers, avec même un 'Emotion Laces' un peu pénible.

 

Reste une voix à laquelle il est difficile de résister. Et des promesses. Dans un nouvel album qu'on espère prochain, celui là ayant mis deux ans pour nous arriver ?

 

lyle

 

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http://www.myspace.com/princeofassyria

 

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