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Amanda Palmer, The Old Museum, Brisbane, le 12 février 2011

 

Elle est parfois dure la vie de fanboy, lorsque la personne sur qui se porte notre affection ne tient pas en place, est remplie d’une envie créative sans fin, abreuve le monde virtuel d’informations. Il deviendrait presque compliqué de se faire une idée bien définie sur Amanda Palmer, tellement elle touche à des projets variés de qualité variable. En effet, je dois avouer que depuis que les Dresden Dolls ont décidé de faire une pause, j’ai trouvé que la qualité des productions de la demoiselle allait en décroissant, ou peut être est-ce juste que cela ne me convient plus. Toujours est-il que lorsque l’opportunité s’est présentée d’aller la voir sur scène, je n’ai pas réfléchi trop longtemps. Car l’important n’était pas d’aller voir la chanteuse solo ayant publié un album sur son amour pour l’Australie (bien que le contact avec le public australien est intéressant) mais bien l’artiste. Car c’est de cela qu’il s’agit. Amanda Palmer représente pour moi l’Artiste.

 

 

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Un des autres points positifs à aller à ce type de concert est la foule que l’on y rencontre, bariolée, mélange hétéroclite sympathique. Une très bonne ambiance, tout est permis, la folie encouragée, et ce genre de vent de fraîcheur n’est pas pour me déplaire. Une fois passée l’attente due a l’organisation amateur (« tiens, si l’on contrôlait les noms de tout le monde a l’entrée au lieu de distribuer des places ») on se retrouve dans le Vieux Musée, qui est une salle de moyenne taille qui sera loin d’être remplie au cours de la soirée, permettant de profiter d’une vue correcte et d’une proximité de la scène appréciables. J’ai loupé la première partie mais passerai un bon moment avec Mikelangelo and The Tin Stars, qui proposeront un rock originel que n’aurait pas renié le grand Elvis. Des musiciens qui maîtrisent, se font plaisir et régalent nos oreilles, ce n’est que du bonheur.

 

L’attente sera ensuite de courte durée avant que les lumières ne s’éteignent et que surgisse de la foule une Amanda Palmer en pleine forme attaquant sur un ‘Missed Me’ accompagné des musiciens de la première partie. Une entrée en matière excellente, la voix est bien en place et la folie se fait sentir. Elle est là pour faire le show, pour transmettre son art, et sa présence scénique est énorme. Suivra la première partie d’’Astronaut’ et son introduction monstrueuse sur laquelle le clavier se fait martyriser, et présentera d’ailleurs des problèmes techniques interrompant le spectacle et forçant a une partie semi acoustique le temps de réparer tout ça. Pas de problème du point de vue de l’adaptabilité, le concert est de toute façon modulable à souhait, Amanda allant même jusqu'à demander aux personnes du public lui plaisant les chansons qu’elles désirent entendre. Une fois les soucis réparés, ils décident de reprendre du début leur set, et donc de rejouer ‘Astronaut’. Avoir cette introduction deux fois dans le même set suffit à me rendre heureux. Tout s’enchaîne vraiment bien, notamment sur les chansons du dernier album qui, si elles ne présentent pas vraiment d’intérêt en soit, sont humoristiques d’un point de vue australien et recevront un bel accueil.

 

Mais ne nous voilons pas la face, c’est bien lorsque l’intensité remonte d’un cran sur les titres de son premier album solo que l’on prend toute la mesure des qualités d’Amanda. Une maîtrise du piano, de la voix et de l’intensité vraiment impressionnantes emmèneront jusqu’au bout d’un show finissant sur le délirant ‘Map Of Tasmania’ (je vous invite à aller voir le clip pour savoir ce qu’elle entend par la) où des fans envahissent la scène pour le final apocalyptique de cette fête commune partagée par toute une salle contente d’être la.

 

Une fois de plus, l’intérêt n’est pas forcement élevé pour les compositions mais le spectacle est au rendez vous. L’artiste a confirmé son dévouement à son art et on ne peut que la féliciter pour son intégrité dans la poursuite de sa création. Il ne reste plus qu’à la revoir en compagnie de Brian Viglione pour être vraiment comblé.

 

Tireub

 

http://music.amandapalmer.net/album/amanda-palmer-goes-do...

 

Commentaires

Oui, effectivement la qualité est un peu moins au rendez-vous à chaque album. Bon, en même temps ça tient toujours largement la route mais comme tu le dis le spectacle prend le pas. Et les mots, aussi. Elle se laisse de plus en plus aller à la facilité, d'un coup c'est toujours objectivement bien, de l'autre ça devient un peu tout le temps la même chose...

Écrit par : Thomas | 23/02/2011

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C'est tout a fait ca. C'est pour ca que j'attend impatiemment que les Dolls se remettent a composer. La on pourra s'attendre a de l'excellent.

Écrit par : Tireub | 24/02/2011

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