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New Politics, Paris, le Nouveau Casino, le 27 janvier 2011

 

Ne serait-ce pas un peu malsain que de retourner voir neuf mois plus tard un groupe à qui on promettait le succès (et qui est juste passé de première partie au point FMR à tête d'affiche au Nouveau Casino) en cas de signature sur un gros label alors qu'il est maintenant signé... sur une Major (Sony en l'occurence)(en fait RCA les a signé aux States dès 2009) et vient commencer la promo d'un album à paraitre très bientôt (l'an dernier outre-Atlantique) ? Peut-être bien, mais on voulait surtout savoir si les New Politics avaient dépassé le stade du simple show r'n'r bien cliché pour récupérer un peu de substance...

 

Commençons par présenter nos excuses au trio rennais The Guests Only dont on s'était douté après une petite écoute sur Myspace que l'électro-rock très radio-friendly ne serait pas sa tasse de thé ; on a fait exprès d'arriver un peu tard, ce qui nous a juste permis de voir le dernier morceau et de constater que si le groupe est fort bon dans ce qu'il fait (et fait bien bouger la salle), ce n'est vraiment pas le genre de truc que l'on apprécie.

 

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Pour le trio danois, la difficulté est tout autre : ils vont devoir convaincre une salle tout juste honorablement garnie, et, à part une poignée de fans au premier rang, pas forcément conquise. Et dès le début, on aura donc le droit à toutes les images éculées du show rock : le batteur s'excite, le guitariste saute comme un marsupilami et enchaîne les choeurs faciles, le chanteur s'agite dans tous les sens, joue avec son micro, grimpe sur les amplis... Alors oui, ce lapin Duracel épileptique occupe la scène, mais il ennuie aussi assez vite, d'autant que s'il n'est pas désagréable quand il chante, il saoule très vite quand il rape. Et le problème est aussi que le cocktail mélangeant pop-punk et rap-funk est maintenant très orienté vers la deuxième partie : les beats font vibrer le plancher, l'énergie cède sa place au groove... on a même droit à une quasi ballade r'n'b. Soyons clair, quand les New Politics tapent juste, ils font fort, très fort : c'est basique mais totalement imparable. Malheureusement, en 45 minutes, ces moments-là se comptent sur les doigts d'une main, ou à peine plus. Du coup, à chaque fois qu'on se laisse un peu emporter, on est ramené sur terre par un titre au mieux moyen...

 

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Alors voilà, les New Politics ont sans doute choisi de cibler un créneau ado hésitant entre rock et groove. Ils sont sans aucun doute super efficaces dans ce qu'ils font et, si une grosse radio se décide à les mettre en avant, pourraient très bien être énormes d'ici six mois. Mais quand on a un peu de bouteille, ces Fun Lovin' Criminals pour les 10's auront beau convier sur scène les fans pour finir le concert sur l'énormo-tube potentiel 'Yeah Yeah Yeah', la désagréable impression de truc calculé prédomine. Mais on est sans doute vieux et con...

 

lyle

 

http://www.myspace.com/newpoliticsrock

http://www.myspace.com/theguestsonly

 

Commentaires

C'est devenu difficile de vivre de la musique, il y a tellement de chanteur, de groupe... c'est c... parce qu'ils ont presque tous un talent monstre !

Écrit par : nouveau casino | 07/04/2011

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C'est sur ! Et quand on voit les chanteurs à deux balles qu'il nous passe à la télé on se dit que c'est du gachis

Écrit par : casino en ligne | 12/05/2011

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Les commentaires sont fermés.