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White Lies - Ritual 

 

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Label : Fiction

Sortie : 17/01/11

Format : CD / LP

Disponible : Partout

 

 

Comment défendre l'indéfendable ? Parce qu'il faut bien le reconnaitre, déjà sérieusement éreinté en France (et même dans leur pays d'origine malgré une place de n°1 des charts, certes déjà en janvier) avec To Lose My Life..., on ne voit pas comment le nouvel album de White Lies pourrait recevoir les louanges même du fan le plus transi (et j'en étais... presque...). Parce que les jeunes anglais sont un peu "le Post-punk pour les Nuls" ou les Kiss de la New-wave (mais sans maquillage, du coup on les prend au sérieux), soit pas franchement une idée très excitante ; et en plus Ritual se révèle vite nettement moins accrocheur que son prédécesseur. Et bien pourtant, on va quand même essayer !

 

Et il faut bien commencer par insister sur le fait que White Lies n'est ni plus ni moins qu'un groupe de pop (et de plus en plus d'électro-pop en fait) et oublier totalement toute prétention intellectuelle en les écoutant. Mais de la bonne pop facile et légère, avec une petite couche de vernis noir, pour les corbeaux, tendance racoleuse, voire un poil putassière, s'inspirant très librement du post-punk pour se transformer en gentille bombinette de piste de danse pour indie kids plus ou moins attardés, un peu comme Franz Ferdinand, en fait, sans la classe ni la capacité d'écriture affinée par 15 ans d'expérience du combo écossais. Oui, je sais, pas terrible comme défense...

 

Oublions alors les comparaisons style Editors, The Killers ou (quoi ! Blasphème !) New Order qu'on a pu voir fleurir. Le deuxième album des White Lies sonne plutôt comme Alphaville essayant vaguement (par temps de brouillard) de faire du Joy Division (oui, rien que l'idée fait du mal) (avec des amis comme moi, le groupe n'a pas besoin d'ennemis...). Notons d'ailleurs que Harry McVeigh a mué un peu et sonne désormais comme un étrange compromis entre Marian Gold (d'Alphaville donc) et Roland Gift (de Fine Young Cannibals). Ca fait envie, hein ? Alors oui, c'est commercial, un peu baveux, et ça évoque au final surtout ces groupes pseudo new-wave du début des 80's (de là à en faire des Indochine d'Outre-Manche...), mais il y a une efficacité incroyable. D'ailleurs si To lose... était leur album noir (genre élève de Première qui s'imagine sombre poète et qui n'arrive pas à emballer), Ritual serait leur album mauve (le même deux ans plus tard, élève de BTS tourisme écumant le Macumba Club pour enfin s'en pécho une de temps en temps).

 

Bon, inutile de m'enfoncer d'en rajouter d'avantage, soit vous connaissez le groupe et avez déjà une opinion tranchée, soit ce n'est pas le cas et une simple vision du single 'Bigger than us' vous en dira plus que tous mes maux mots. Certes, à coup sûr pas un grand ni même un bon disque, Ritual est con et fun. Moi, il me nettoie la tête après une journée de travail et c'est déjà pas mal...

 

lyle

 

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 http://www.myspace.com/whitelies

 

Commentaires

J'ai beau t'aimer, des fois je te trouve un peu malsain :-)

Écrit par : Thomas | 25/01/2011

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Je t'aime bien moi aussi, même si tu me trouves malsain :-)

Écrit par : lyle | 25/01/2011

quelqu'un qui cite Alphaville et connait le nom de son chanteur ne mérite que mon respect

Écrit par : dragibus | 09/02/2011

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Je vais te décevoir, mais j'ai du le chercher, ce nom... :-)

Écrit par : lyle | 09/02/2011

Les commentaires sont fermés.