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June & Lula + Lail Arad, Paris, la Maroquinerie, le 19 janvier 2011

 

En ces temps où les buzzs se font et se défont à la vitesse des connections internet et où n'importe quel frenchy à guitare acoustique ayant écouté Dylan, Cohen ou Mitchell une fois dans sa vie à toutes ses chances de finir à Taratata, on s'était peu intéressé à June & Lula. Une écoute distraite de leur "tube" les avait fait ranger dans la panière musique pour Fip et aussi vite oublier. Mais la possibilité de les voir sur scène et éventuellement de réviser ce jugement bien hâtif se présentant, on se rend à la Maroquinerie d'un pas léger...

 

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Mais il faut commencer par s'ingérer la première partie, une demoiselle anglaise du nom de Lail Arad. Une guitare, quelques accords, une paire de vannes pour meubler, des textes pseudo-rigolos, et hop, on cartonne à l'Open Mic. Ah, c'est un concert sérieux, elle sort un album bientôt et revient pour les femmes s'en mêlent... Oui, bein non, je ne supportais déjà pas quand ma femme regardait Friends et que Phoebe chantonnait, et bien là non plus...

 

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Il est temps de passer aux choses sérieuses (et en plus l'avantage des concerts de ce genre c'est qu'il n'y a pas 30 millions de trucs à déplacer et donc ça va vite) avec les deux demoiselles de June & Lula (qui ne s'appelle d'ailleurs pas June & Lula mais Tressie et Céline)(et comme on ne sait pas qui est qui on les appellera la blonde et la brune)(ou peut-être pas en fait), accompagnées d'un guitariste / contrebassiste. L'une, debout, miaule, minaude, aguiche un peu, plaisante, joue avec le public. L'autre, assise, gratte sa guitare avec ferveur et semble habitée. Leurs voix se mêlent, se répondent, se rejoignent. Elles sont placées d'une façon joliment désuète qui nous propulse dans le passé. D'ailleurs on se demande ce qui a pu passer dans la tête de ses jeunes frenchies pour se lancer dans un blues-folk teinté ici et là de country ou de jazz, terriblement daté mais franchement agréable. D'un coup la Maroquinerie se transforme en vieux club ricain avec ces deux cowgirls qui font le show. Car il y a de l'énergie, des textes parfois osés, souvent assez truculents et une capacité étonnante à occuper la scène.

 

Malheureusement, au bout d'une grosse demi-heure, on se lasse un peu. Les voix sont belles, les chansons sont jolies, ce qui reste avouons-le un peu juste ; et l'impression de spontanéité du début s'estompe au fur et à mesure que les titres se suivent et que l'interaction avec le public se répète. C'est frais, et donc à consommer rapidement, sous peine de dépasser la date de péremption. Reste donc un bon, bien que trop long, moment, qui, s'il ne nous a pas convaincu pas d'acheter l'album de ces demoiselles sorti récemment, nous a quand même montré que ce sont de sacrées clientes sur scène sur lesquelles on gardera un œil. 

 

lyle

 

http://www.myspace.com/juneetlula

http://www.myspace.com/lailarad

 

Commentaires

J'offre un album
C.H

Écrit par : Christian | 21/01/2011

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A qui, à quoi ?

Écrit par : lyle | 22/01/2011

Les commentaires sont fermés.