Dans le mur... du son !

146 albums, 48 concerts, 32 EPs, 20 singles (on n'essaiera pas de compter les news et on jettera un voile pudique sur les interviews...) sans oublier les 8 Post-Its (la nouveauté de ces derniers mois vous convient-elle ?), l'année de DLMDS a été plutôt bien remplie. Mais il y a tant et tant de choses dont on aurait aimé vous parler, alors...

... rejoignez-nous !

Un petit mail à cette adresse, avec en sujet "moi aussi je veux des centaines de disques gratos, ma place en backstage auprès des stars avec alcool et groupies" (ou bien "bonjour" ou n'importe quoi en fait, ça ira très bien aussi) et vous aurez peut-être l'insigne honneur, si vous passez le test d'entrée très difficile (question 1 : donner le nom d'un bon album de Sufjan Stevens), de rejoindre notre dynamique équipe.

La confirmation c'est Joanna Newsom qui nous l'a apportée, confirmation que l'américaine est l'une des artistes les plus talentueuses de ces cinq dernières années. Après un Ys magistral, Have One On Me marquera l'année 2010, car il est rare voire inédit d'entendre un triple album absolument parfait, sans morceau inutile, sans remplissage. De quoi sera-t-elle capable par la suite, j'ai hâte de le découvrir!

TOP 1-10 ;  TOP 11-20 ; TOP 21-30

Erwan

Une année où un disque fait par deux oubliés de la pop anglaise du début du millénaire est rentré dans mon panthéon personnel mais où seulement une petite poignée de très bons disques est ressorti du flot quasi ininterrompu d'albums compétents et bien foutus mais manquant de cette petite étincelle qui vous le fera préférer aux milliers d'autres de votre discothèque.

Une année où aucun des artistes placés sur le piédestal de la renommée mondiale ou buzzés à mort pendant quelques semaines par une presse écrite ou digitale "indé" où l'uniformisation semble de plus en plus prononcée n'a réussi à me convaincre alors que les "disques" gratuits de qualité se sont multipliés sur le net.

Une année où la profusion de concerts proposés dans la capitale (à des prix qui deviennent déraisonnables) a presque fini par m'en degoûter autant que le niveau sonore de plus en plus indécent que propose certaines salles.

Une année où je me suis demandé sans cesse si cela valait la peine de parler de disques dont tout le monde se fout mais où je n'ai sans doute jamais autant écrit...

Oui, une drôle d'année, en espérant que celle qui vient sera encore plus riche...

Mon top50 (de merde)

lyle

2010 ne fut pas une année exceptionnelle d'un point de vue musical, mais plutôt pas mal d'un point de vue relation personnelle à la musique. Pour résumer mon avis sur les productions de l'année, je dirais que les groupes que je connaissais m'ont déçu (Grinderman, BRMC, Jonsi, Amanda Palmer), et qu'il m'a fallu aller chercher vers des petits nouveaux ou des genres nouveaux pour trouver mon bonheur. Se forcer à écouter de nouvelles choses, à vraiment découvrir. En débarquant sur DLMDS, je ne connaissais qu'environ 1/50eme des albums chroniqués, ne suivais pas les sorties, ... Et voici que fin 2010 j'ai au moins jeté une oreille sur les 2/3 des albums chroniqués dans ces pages, découvert des bijoux en prenant au hasard des albums dans les sorties du mois pour les chroniquer. Bref, ouverture et découvertes sont encore et toujours à l'ordre du jour. Et puis le rattrapage de mes carences sur les années passées se poursuit toujours.

Côté live, cette année fut placée sous le signe des festivals. En fait disons, que mon séjour en Australie est placé sous le signe des festivals, vu qu'ils adorent ça par ici, qu'il y en a énormément tout au long de l'année. Donc trois cette année, déjà deux de prévus pour le début d'année prochaine, c'est plutôt bien rempli. Et du coup ce fut un de mes principaux vecteurs de découverte de nouveaux groupes, et je n'ai pas eu à me plaindre. Naviguer entre les scènes, s'arrêter sur des sons agréables, noter le nom du groupe pour prolonger les 30 minutes offertes plus tard... Et puis j'ai aussi continué à cocher des noms d'artistes sur ma "To see" list. Cette année a été correctement fournie sur ce plan, avec Deep Purple, Slash, Pixies, the Strokes... Ouverture douce vers l'univers musical apprécié dans ces pages (même si je suis toujours hermétiquement fermé à Surfjan), 2011 n'en sera que meilleur, si les artistes continuent de remplir nos oreilles, et c'est ce qui importe le plus après tout.