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Phosphorescent + Deer Tick, Paris, le Café de la Danse, le 14 septembre 2010

 

Dernier jour de la deuxième édition du festival Eldorado, et assistance un peu clairsemée, sans doute à cause de l'annulation de Jesse Sykes (et ses sweet hereafter )(elle ne sera pas non plus regrettée par tout le monde...), pour ce qui s'annonce comme la soirée la plus rock des trois jours étalés sur cinq (va comprendre).

 

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Les Deer Tick s'accrochent peut-être moins bien mais sont à coup sûr mieux reçus que les peu sympathiques animaux auxquels ils ont emprunté leur nom. Il faut dire que leur mélange de country, de blues et de rock n'a vraiment rien de révolutionnaire mais est sacrément efficace. La voix du chanteur a beau être un poil faiblarde, à la fois éraillée et fluette; le quintet a beau sembler incapable d'occuper la scène et de nous offrir un peu de mouvement, ça envoie quand même du lourd, classique mais bien construit et impeccablement joué. Oublié après les 30 minutes du concert, mais le genre de première partie que l'on apprécie franchement...

 

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On n'en dira certainement pas autant d'un des groupes / artistes les plus hypés en certains lieux (Pitchfork pour ne citer personne), en l'occurrence Phosphorescent. Matthew Houck nous avait sérieusement ennuyé seul, il y a quelques années, avec son folk bidouillé maison, alors allait-il nous convaincre davantage avec un groupe complet ? Et la réponse est... non, mille fois non. Il chante toujours de façon aussi désagréable et sa tambouille folk/blues/rock utilise toujours des recettes aussi éculées tout en essayant de se faire passer pour originale. La plupart des morceaux sont constitués de deux tiers de longs passages chantés sur une musique minimaliste et monocorde (les textes sont sans doute passionnants mais sur le coup, on s'en fout complètement) entrecoupés de bons gros jams instrumentaux tenant de l'astiquage forcené de nouilles (mention spéciale au clavier qui s'excite tellement que ses longs cheveux font pub pour Loréal -parce qu'on le vaut bien sans doute-). En fait, je dis la plupart mais malgré le désir de vous faire un compte-rendu complet et détaillé, il fallut bien s'avouer vaincu après moins d'une dizaine de titres (qui durèrent 3h45 d'après mes sensations personnelles, nettement mois d'après ma montre sans doute tombée en panne).

 

Bref, une fin de festival un poil décevante, mais qui confirme qu'il n'y a décidément aucun regret à ne pas avoir eu 20 ans dans les 70's. On attend maintenant la prochaine édition avec impatience.

 

lyle

 

http://www.myspace.com/phosphorescent

http://www.myspace.com/deertick

 

 

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