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The Cure - Disintegration

 

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Label : Fiction

Sortie : 25/05/10

Parution originale : mai 89

Format : 3CD

Disponible : Partout

Ce n'est rien d'autre qu'on bon vieil adage de grand-mère, mais l'amateur de musique est bien obligé de lui prêter allégeance, sous peine de passer pour un cuistre, un inculte, un imbécile heureux ou tout simplement un jeune con. Les disques ont été faits à l'époque où ils ont été faits - si t'es pas content petit, c'est le même prix. Allons donc ! C'est tout de même un peu court. C'est surtout un peu commode. Cela évite de s'interroger sur certains point plus discutables. Et dans le pire des cas, le critique de mauvaise foi n'aura aucun scrupule à renverser l'argument sur le mode "oui bon, ça a vieilli, mais il faut replacer ça dans le contexte de l'époque." Fuck this ! Closer n'a pas besoin d'être replacé dans le contexte de l'époque pour être génial. Ni Revolver. Ni aucun des véritables chefs-d'oeuvre du rock. Et là, vous noterez la finesse (que dis-je ? la rouerie !) du critique de mauvaise foi, quand vous vous appercevrez que dans le fond, toutes ces règles, tous ces arguments, il ne les applique jamais qu'aux disques des années quatre-vingt. La vérité, c'est que s'il fallait exercer un droit d'inventaire sur les années 1986-91, beaucoup n'en réchapperaient pas. Alors on préfère se taire. Se cacher derrière des grands mots : "classique", "culte". "Séminal" même, des fois.

 

C'est bien involontairement que The Cure se retrouve aujourd'hui l'otage de ces réflexions, mais comment pourrait-il en être autrement alors que la première chose qui vient à l'esprit quand résonne l'intro de 'Plain Song' est "Mon Dieu ! Que ceci est laid !". Vous avez bien lu : "est laid" et non "a vieilli". Sans doute si un tel morceau sortait aujourd'hui tout le monde le trouverait-il kitsch - à raison. Et il en va pour une grosse moitié de cet album.

 

Mille excuses pourraient être trouvées à Robert Smith pour avoir enregistré Disintegration, album essentiel pour son existence au moins autant que pour quelques millions de fans. Mais la vérité, quasiment indiscutable avec le recul, c'est que le super classique de Cure n'est que rarement de bon goût, et se vautre dans pas mal d'écueils. D'accord, peut-être que par rapport au tout-venant de la production pop anglaise de l'époque, c'était vachement bien, profond et mélancolique. Les Smiths avaient déjà rendu les armes. Les Banshees étaient sur le point de sombrer. Je veux bien essayer de l'imaginer, même si la comparaison avec la trilogie glacée fait tout de même passer ces douze chansons pour de gentilles bluettes (ce qu'elles sont, en fait). Cependant même en faisant un effort d'imagination (voire d'abstraction), Disintegration est tout de même sacrément plombé par une production du genre qu'aucune remasterisation ne pourra jamais sauver, et des claviers si moches qu'on peine à croire que déjà, en 1989, ils n'étaient pas ringards. C'est vraiment plus un problème d'arrangements que de songwriters, car globalement les chansons sont potables (quoique quasiment toutes trop longues d'une à trois minutes). Le problème c'est que tout à fait sincèrement, et sans vouloir charger un groupe dont tout le monde sait que je l'adore, il y a là-dedans des passages qu'il est extrêmement difficile d'écouter sans rire (de manière plus ou moins crispée selon le degré d'amour qu'on a pu avoir pour Disintegration lorsque l'on était jeune).

 

En fait, on a même un peu de mal à comprendre comment les fans de The Cure ont pu supporter cet album à l'époque. C'est que Disintegration, c'est un peu l'histoire d'une rupture. En l'espace de deux disques (l'excellent The Head on the Door et l'éternellement mésestimé Kiss Me Kiss Me Kiss Me), Robert Smith est arrivé à produire l'exact inverse de ce qui fit sa gloire au début des années quatre-vingt. Disintegration est l'antithèse de Faith, le double inversé (voire maléfique) de Seventeen Seconds. L'austérité a cédé la place à la grandiloquence, l'épure est devenue rococo, l'ascétisme... le pompiérisme. Disintegration est un album boursouflé, parfois trop sucré ('Lullaby', of course), qui 'Pictures of You' et (éventuellement) 'Prayers for Rain' mis à part s'écoute avec plus de souffrance que de plaisir. Kiss Me et Wish ont beau être régulièrement conspués, ils sont bien plus passionnants.

 

Après un tel taillage de costar faut-il parler de la réédition elle-même, que dans un élan de folie bien de chez nous on a... oui, acheté ? Pour faire court, disons que ce n'est pas nécessairement une bonne idée de rajouter deux CD supplémentaires à un album dont le premier est déjà deux fois trop long. Dans un élan masochiste, il est cependant possible d'apprécier le CD d'instrumentaux, pour certains plus agréables et épurés (enfin... ça reste Disintegration, hein) que les originaux. Le CD live en revanche ne sert pas à grand-chose, sinon à affirmer preuve à l'appui qu'à une époque, il y a eu des gens qui payaient pour aller voir ça sur scène. Le plus flippant étant qu'aux dernières nouvelles, il en existe toujours.

 

 

Thomas

 

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http://www.myspace.com/thecure

Commentaires

Bien que plaçant en général (et avant cette ressortie) Disintegration dans mon TOP10 ever (à deux albums par groupe, Faith est devant quand même) je ne peux qu'être en partie d'accord avec ton billet.

Cette remasterisation est affreuse : les synthés sonnent affreusement mal (de la mauvaise new-wave ce qui est un contre-sens en 1989), la voix autrefois tout juste soufflée de Robert est beaucoup plus mise en avant et les guitares ont été scandaleusement rognées et rendues étrangement plus chaudes alors que la rythmique perd en finesse...
¨
Par contre la longueur n'est pas un problème et tu oublies de dire que 'Closedown' ou 'Fascination street' sont des titres splendides qui annoncent le shoegaze (que Cure plagiera dans Wish) et que 'Homesick' et 'Untitled' sont sans doute la plus belle clotûre d'album de l'histoire. Ne faut-il d'ailleurs pas les considérer comme la vraie fin des Cure ?

Écrit par : lyle | 04/06/2010

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AH AH AH AH. Tu me fais penser que dans mon intro j'ai oublié un autre marronnier du critique de mauvaise foi : "la remasterisation est pourrie, rien ne vaut le vinyle original..." :-))

Je te charrie. C'est vrai que je n'ai pas réécouté le vinyle original (et pour cause : je ne l'ai pas), mais bon... j'ai de toute façon toujours trouvé cet album assez surfait. Ma seule surprise c'est que j'ai fini par mettre 4/10, alors que je partais plutôt pour 6/10 (je veux dire : dans l'absolu et sans avoir écouté un seul des 3CD). Et pourtant Dieu sait que je pourrais écrire un article dithyrambique sur n'importe quel post-it signé par Robert Smith entre 79 et 87. Mais là, en réécoutant, ça m'a sauté aux oreilles. Les claviers m'ont littéralement agressé. Mais même les textes, en fait, m'ont fait mal (et ça, ça n'a rien à voir avec la remasterisation).

Enfin bon. J'aurais sans doute l'occasion de mettre une encore plus mauvaise note à Cure puisque je viens de lire qu'ils prévoyaient de rééditer... Mixed 'up. A partir de là, tous les fantasmes sont permis (je me languis d'avance de la triple réédition - avec CD bonus de versions dubs - de Bloodflowers, qui vient tout de même de fêter ses dix ans dans l'indifférence générale ^^)

Écrit par : Thomas | 04/06/2010

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(euh... que les amateurs de bons goût se rassurent, je plaisantais hein, pour la réédition de Bloodflowers)

Écrit par : Thomas | 04/06/2010

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Je n'ai pas le vinyle original mais la cassette et le CD... Mais j'ai été tellement choqué en écoutant le réédition qu'il a fallu que je vérifie que je ne fantasmais pas sur l'album "d'origine". J'ai l'impression qu'ils ont tout compressé comme sur beaucoup d'albums actuels pour que ça passe mieux en MP3...

Après c'est sûr que les textes... mais qu'est-ce d'autre que Disintegration qu'un adulte cherchant à nouveau à être un ado, avec tout le ridicule que cela peut avoir...

Écrit par : lyle | 05/06/2010

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Pur chef d'oeuvre en ce qui me concerne et pourtant je suis ausi souvent réfractaire à la production et à certains sons de synthés des années 80 qu'un autre (voire plus).
"The Head on the Door" et surtout "Kiss Me Kiss Me Kiss Me" (une vraie auberge espagnole) sont eux largement plus inégaux. La grande force de "Disintegration", c'est justement son unité, sa densité et contrairement à vous, je trouve que toutes les durées de chanson se justifient pour laisser à l'ambiance de l'album de s'installer. Et l'album contient son lot de chef d'oeuvre: le poppy "Love Song", "Pictures of You", "Fascination Street" et son génial solo de guitare, "Disintegration" et son rythme qui me laisse à chaque fois sur les rotules.
Un des 10 meilleurs albums des années 80.

Écrit par : Franck Z | 05/06/2010

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Hein quoi ?! "de gentilles bluettes", des chansons "potables" -sic- ?! J'ai failli m'étrangler en lisant ça et le reste du papier... Bon, inutile de s'énerver (j'ai failli le faire chez KMS quand celui-ci avait taillé "Kiss Me") Et puis, je ne peux pas en vouloir à Thomas qui a dû découvrir "Disintegration" bien après sa sortie (je le devine en lisant sa remarque "Comment les fans du groupe ont-ils pu supporter cet album à l'EPOQUE ?" La réponse a déjà été donnée par Franck Z -avec qui je suis 100% d'accord- ci-dessus)

Écrit par : J-P. | 06/06/2010

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Justement, le fait d'avoir connu l'album à l'époque ne peut que fausser un peu le jugement parce qu'on a mis trop de soi dessus. Je continue d'adorer cet album mais doit bien ,après réécoutes en 2010, reconnaitre certains défauts, en particulier sur cette réédition non seulement dispensable mais carrément à éviter. Et j'ai l'impression qu'il va passer du 2ème au 4ème rang de mes albums préférés des Cure...

Écrit par : lyle | 06/06/2010

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Ah mais, je ne nie pas l'avoir découvert après sa sortie (je ne l'ai entendu pour la première fois que vers 92/93). Cela dit je ne vois pas trop ce que ça change, à moins que tu essaies subtilement de me dire qu'il fallait avoir entre 14 à 16 en 89 pour aimer cet album :-)

Mon point de vue la question est je crois assez bien résumé dans cet odieux paragraphe : pour moi, il est évident que Disintegration est l'inverse de tout ce qui a fait Cure dans les années 79/84. Et je ne suis pas surpris le moins du monde que KMS puisse tailler Kiss Me (même si je l'aime bien... Kiss Me bien sûr, et KMS aussi ^^). Cela me semble vraiment cohérent, quand on vénère (et c'est mon cas) les premiers albums de Cure, de détester celui-ci... c'est vraiment l'inverse qui me laisse perplexe...

Écrit par : Thomas | 06/06/2010

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@ Lyle : bien sûr que l'on peut réévaluer avec le recul (vingt ans après) cet album ; mais pas besoin d'une quelconque réédition pour le faire. Et puis, je ne vais pas racheter un album que j'ai déjà en vinyle, K7+CD (pour avoir "Last Dance" et "Homesick") et que je connais par coeur. Je l'ai quand même réécouté ce matin : toujours EXCELLENT (excepté peut-être le seul "Prayers For Rain")

@ Thomas : libre à toi d'exprimer ton point de vue sur cet album et d'exercer un salutaire "droit d'inventaire" sur la discographie des CURE. Inutile de rouvrir l'éternel même débat vain autour de LA question : à partir de quel album ne faut-il PLUS écouter le groupe ? Je préfère laisser ça aux "gardiens du temple" snobs comme KMS (si je me permets d'écrire cela, c'est que l'intéressé l'assume parfaitement).

Moi, ce qui me laisse perplexe justement, c'est l'attitude dogmatique de ces fans qui ne jurent que par "la sainte trilogie" et ne peuvent concevoir que Robert Smith ait pu écrire ne serait-ce qu'un bon morceau après 1983... (Soit dit en passant, s'il existe un album surestimé, que plus grand monde ne doit réécouter aujourd'hui, c'est bien "Pornography" ! Le "kistch/l'agression des claviers" que tu reproches à "Plainsong", on les trouve déjà en effet sur un titre comme "Cold"...)

Allez, accordons-nous au moins sur un point, à propos de "Disintegration" : l'horrible pochette indubitablement moche, laide, etc. :)

Écrit par : J-P. | 06/06/2010

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Oh mais je ne suis pas du genre à dire "machin c'est fini après telle date/tel album". J'ignore si cela réduit l'offense, mais il y a au moins un titre que j'aime sur quasiment tous les albums de Cure :-)

Avant d'écouter cette réédition je ne vivais d'ailleurs pas dans la haine de Disintegration (même si ce n'était clairement pas mon préféré). Et j'aime beaucoup des titres les plus pop du groupe (tu sais, ceux que KMS n'aime pas ;-)

Effectivement, quitte à remasteriser un truc, ils auraient pu refaire la pochette...

Écrit par : Thomas | 06/06/2010

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Bonjour,

je souhaitais juste faire une remarque liminaire...J'invite tous les joyeux participants à ce débat autour de la réédition de "Desintegration" à se munir de véritable matériel de haute-fidélité (et là je ne parle pas de ce qui est vendu dans les FNAC), avant de se précipiter à des jugements hâtifs sur les vertus ou défauts de tel ou tel travail sur le master ! Quant aux jugements esthétiques sur l'album lui-même, c'est une autre histoire ! La sévérité de certains commentaires me semble pour le moins un peu abusive tout de même !

Écrit par : katonoma | 20/08/2010

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"à se munir de véritable matériel de haute-fidélité (et là je ne parle pas de ce qui est vendu dans les FNAC), avant de se précipiter à des jugements hâtifs sur les vertus ou défauts de tel ou tel travail sur le master !"

Ah bah oui mais c'est la faute au label, aussi. A ce moment-là il faut faire comme pour les logiciels PC et indiquer la configuration minimale requise, ou alors vendre ça uniquement dans les magasins spécialisés :-)

Écrit par : Thomas | 20/08/2010

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paradoxalement je crois que j'ai préféré mixed up, même s'il fallait absolument adorer Desintegration à sa sortie quand on était fan de Cure.
mais bon, à la sortie, j'étais encore assez fraichement immergé dans la 1e partie de leur carrière et Desintegration restait logiquement un cran en dessous.

wopunaise, y'a des souvenirs de crêpage de cheveux au bord de la plage qui me reviennent ^^

Écrit par : arbobo | 21/08/2010

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D'un côté ton commentaire m'amuse, de l'autre... il me glace quand même un peu d'effroi. Mixed' up ??? :D

Écrit par : Thomas | 22/08/2010

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yep, parce que pour moi c'était la 2e mue de Cure, avec de mauvais remix mais aussi plusieurs franchement excellents,
le remix de close to me reste un de mes titres préférés d'eux (derrière les 4 premiers albums évidemment, mais à égalité de la version originale par exemple)

je trouve plus intéressants ces remix que l'espagnolade dancefloor dont ils nous ont gratifié sur the head on the door (excellent pour danser, mais il n'y a pas une goutte de Cure dans ce morceau)

Écrit par : arbobo | 22/08/2010

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"plusieurs franchement excellents" : on ne doit pas avoir la même version de l'album, toi et moi...

Écrit par : lyle | 22/08/2010

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Tiens les Banshees sont évoquées. N'eut-il pas été possible chroniquer aussi une de leurs rééditions?
Voilà un groupe complètement mésestimé qui a été repris et/ou samplé par des pointures, (LCD Soundystem, Tricky, Massive Attack, Jeff Buckley), dont la période dite McGeoch (du nom d'un de leurs guitaristes) a même été cité par Johnny Marr des Smiths, eh oui!!! Marr met McGeoch (pour l'album Juju des Banshees) dans son top 10 des guitaristes qui ont compté pour lui. Voilà donc un groupe hautement estimé par ses pairs mais dont on ne parle jamais. Ah oui, parler de skuds grandiloquents qui ont été déja chroniqués x fois par Magic et les Inrocks, c'est fédérateur. Ca attire les visiteurs mais parfois on peut aussi leur évoquer de rééditions que leurs mags préférés oublient de chroniquer :-)

Écrit par : Sylvesters | 09/02/2011

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J'avoue que j'hésite entre le rire et le désespoir, tant ton commentaire est totalement décalé vis-à-vis d'un site que, de toute évidence, tu n'as pas pris trois secondes pour parcourir. Parce laisser entendre qu'on parlerait de disques chroniqués X fois pour attirer du monde... c'est quasiment l'inverse, je parie que tu ne connais pas la moitié des artistes évoqués dans ces pages (rassure-toi, moi non plus ^^). Même en rééditions, les derniers billets étaient consacrées aux Residents et aux Jayhawks, qui n'ont même pas dû vendre un million d'exemplaires à eux deux (même en comptant tous leurs disques et même leurs side-project). La suspicion est juste absurde...

Le plus drôle, c'est que tu ne t'es même pas donné la peine de réfléchir avant de rédiger ton commentaire. Sans quoi tu aurais constaté que les dernières rééditions des Banshees (qui sont un des mes groupes favoris et sur lesquels je suis intarissable) ont été évoquées non pas une, mais DEUX fois sur ce site. Il suffisait juste de jeter un œil à l'index pour s'en apercevoir.

Bref, histoire de te donner un peu de lecture.

les Banshees sur ce site :

A Kiss in the Dreamhouse : http://www.danslemurduson.com/archive/2009/06/12/album31-siouxsie-the-banshees-join-hands.html

Hyanea : http://www.danslemurduson.com/archive/2009/06/12/album31-siouxsie-the-banshees-join-hands.html

(tiens, il y a une erreur dans l'URL on dirait...)

Et allez, soyons fou, quelques articles sur les Banshees sur mon blog perso :

Voices on the Air : http://www.legolb.com/2007/02/siouxsie-banshees-are-you-still-dying.html

The Scream : http://www.legolb.com/2008/10/oh-susan.html

Nocturne : http://www.legolb.com/2007/10/siouxsie-banshees.html

J'avoue que j'ai un peu honte d'avoir si peu écrit sur ce groupe, je ferai un effort pour 2011...........

Écrit par : Thomas | 09/02/2011

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Oui, je m'étais lamentablement gourré en titrant le billet et comme à l'époque on ne pouvait changer l'URL d'un billet... j'ai cru que personne ne s'en rendrait compte :-)

Écrit par : lyle | 09/02/2011

(soit dit en passant commencer à présenter les Banshees comme "un groupe mésestimé qui a été samplé par LCD", c'est quand même carrément insultant pour eux, LCD est un moustique à côté de Siouxsie...) (les Banshees ne sont d'ailleurs pas vraiment "mésestimés", ils ont eu énormément de succès en leur temps, ce ne sont pas non plus le petit groupe underground que personne ne connaît et qu'il faudrait défendre toute l'année ^^)

Écrit par : Thomas | 09/02/2011

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(et sinon euh... les Banshees ont fait plus qu'être cités par Johnny Marr - les Banshees étaient d'ailleurs plus connus que les Smtihs à l'époque - puisque Siouxsie a même chanté en duo avec Morrissey : http://www.youtube.com/watch?v=c_Bh-G9whv4 (attention le morceau est horrible))

Écrit par : Thomas | 09/02/2011

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"Interlude", Horrible?
ça date pourtant de la seule période correcte de Morrissey (celle de Vauxhall and I) et c'est bien meilleur que 90% de ce qu'il a produit en solo (qui est soit dit en passant à des années lumières de la moindre chanson des Smiths).
Morrissey sans Johnny Marr, ça n'a finalement pas beaucoup d'intérêt.

Écrit par : Franck Z | 11/02/2011

beau résumé d'un naufrage

Écrit par : dragibus | 09/02/2011

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Un simple regard sur la page d'accueil aurait en effet permis à notre ami de constater qu'on n'atait pas forcément Inrocks et Magic friendly...

Et lire l'article lui aurait permis de remarquer qu'il était un intéressant contrepoids aux innombrables chroniques dithyrambiques parues au moment de cette réédition...

Bienvenu quand même Sylvesters, et bonne lecture de nos archives.

Écrit par : lyle | 09/02/2011

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Oui, à propos des Banshees, qui ont l'air tout de même de faire partie de vos petits privilégiés, pourquoi, alors, vous n'avez pas parlé de la réédition du EP de Zola Jesus?

(là, ça va être private joke avec Thomas)
;-D

Écrit par : Mmarsupilami | 10/02/2011

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On a failli faire une croisée, mais comme c'était moins bien en album que l'EP que j'avais encensé... Finalement, on ne parle pas tant que ça "qui ont été déja chroniqués x fois par Magic et les Inrocks", même si "c'est fédérateur" ! :-)

Écrit par : lyle | 10/02/2011

Vauxhall & I, la seule période correcte de Morrissey ??? C'est sans doute - avec son dernier en date - son plus impersonnel, celui où il essaie (parfois désespérément) de surfer sur le succès de blur & co (qui lui doivent c'est vrai beaucoup). Son Wish personnel, en somme. Réussir à citer en référence pour la carrière solo de Morrissey le seul album de Morrissey que je ne supporte pas, moi le fan transi, c'est quand même très fort :-)

Écrit par : Thomas | 11/02/2011

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Suivre les traces de Blur avec Vauxhall and I, sérieusement? Et son moins bon? Quand on voit la lourdeur et le manque de grâce de la majorité de ses albums...
De toute façon, de mon point de vue et comme je l'ai dit plus haut, la carrière de Morrissey ne vaut pas grand chose par rapport aux Smiths. Il a juste beaucoup progressé vocalement mais au niveau des compositions l'écrin que lui fournissait Johnny Marr est irremplaçable.

Écrit par : Franck Z | 11/02/2011

Je ne suis pas fan de Vauxhall and I mais c'est à mon sens loin d'être le pire album de Morrissey (il a fait bien bien pire récemment...). Après oui, ça ne vaudra jamais les Smiths, mais il reste de très très bons titres chez le Moz tout seul...

Écrit par : lyle | 11/02/2011

Euh... ce commentaire répondait bien sûr à celui de Franck (j'ai vraiment du mal avec cette option "répondre à ce commentaire"...)

Écrit par : Thomas | 11/02/2011

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