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The Besnard Lakes - Are The Roaring Night

 

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Label : Jagjaguwar

Sortie : 08/03/10

Format : CD / LP

Disponible : Partout

The Besnard Lakes Are The Dark Horse fut un exercice fascinant, mais terriblement froid, malgré l’abrasivité voulue et démontrée – de la pochette aux douces montées en intensité – il y manquait force et incarnation. Avec …Are The Roaring Night, le groupe montréalais s’est intelligemment mué en une entité composé uniquement de ces composantes : force et incarnation.

 

Les compositions des Besnard Lakes n’hésitent plus désormais entre parti pris d’un classicisme fondamental et lubie passéiste envers un rock psychédélique, langoureuse, imagée et codifiée, mais parfois insaisissable. Depuis leur arrivée chez Jagjaguwar, la forte cohésion autour d’une ligne directrice guidant les deux albums du groupe tient à une volonté d’explorer recoins et zones d’ombres comme les halos de lumières salvatrices. … Are The Roaring Night semble émerger d’une litanie instaurée par … Are The Dark Horse, comme un éveil, à la fois funeste et glorieux. Les envolées cordées se révèlent ainsi désormais plus assurées, plus éreintantes et menées à bout, tandis que les contrastes rythmiques et d’ambiances instaurent une lutte intérieure, un conflit que l’on ne peut qu’observer, décortiquer ; spectateurs d’un tableau dont on ne sait s’il s’agit d’une tragédie ou d’une odyssée, mais dont le drame et la lutte font partie d’une évolution intarissable.

 

Tout est force dans ce …Are The Roaring Night, s’axant autour de deux chapitres, l’un introductif ('Like The Ocean, Like The Innocent') l’autre transitionnel ('Land Of Living Skies'). La première partie est une lente progression aux forts relents de psychédélisme, d’influences à peine masquée (Mercury Rev, Flaming Lips) laissant de côté la cold-wave pour les incantations des seventies (Pink Floyd en tête de file) ; la deuxième partie quant à elle retombe quelque peu sur les pattes de l’album précédent, montant brusquement pour se poser en délicatesse sur une fin d’album ouatée. On ne gardera pourtant en tête qu’un cœur d’album magnifique avec un 'Albatross' shoegaze nourrie aux rêvasseries de Kevin Shields ; mais surtout avec l’épique 'Chicago Train', chef-d’œuvre de maîtrise et d’incarnation, alliant les hauteurs des Figurines, à la détermination des Wrens.

 

Si …Are The Roaring Night a tendance à s’essouffler sur une fin d’album prévisible, The Besnard Lakes nous aura toutefois donné matière à envisager la possibilité de cette terre brûlée où êtres et chimères parviennent à prendre forme. The Besnard Lakes sont revenus du bout de la nuit. Voici leur histoire.

 

Kris

 

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http://www.myspace.com/thebesnardlakes

Commentaires

J'ai toujours trouvé The Besnard Lakes un peu chiants. Ce n'est pas avec celui-là que mon opinion a changé, malheureusement ...

Écrit par : Thierry | 08/03/2010

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Alors comme Thierry mais en pire... En plus je n'entends absolument pas de Figurines sur Chicago Trains :( Non vraiment sans moi ce disque.

Écrit par : Benjamin F | 09/03/2010

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Ah tout le contraire de moi les amis ! J'adore ce groupe et je trouve leur dernier album encore mieux que Are The Dark Horses. Ce qui me plait chez eux, c'est ce mélange Shoegazing et Psychédélisme. Là où Mercury Rev a définitivement perdu pieds, les Besnard Lakes restent, eux, au sommet.

Écrit par : Alex (Le Yéti) | 09/03/2010

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J'adore le groupe depuis le premier album, donc j'ai de hautes espérances pour le nouveau (que je viens juste d'acheter donc mon avis dans quelques jours...)

Écrit par : lyle | 09/03/2010

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ouais, moi aussi je te soutiens kris :-)

Écrit par : arbobo | 10/03/2010

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Un sommet n'est pas forcément très élevé.

Écrit par : Thierry | 10/03/2010

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Moi, j'aime plutôt bien. Sans plus, bien entendu. No revolution here, mais de la perfection qui, chez moi, amène à l'addiction progressive. Tiens, Lyle, t'es jamais revenu?
;-)

Écrit par : Mmarsupilami | 23/08/2010

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Il est bon l'album, mais nettement moins que les deux premiers pour moi...

Écrit par : lyle | 23/08/2010

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Les commentaires sont fermés.