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Firekites - The Bowery

 

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Label : Own

Sortie : 12/10/09

Format : CD

Disponible : Partout

Déjà deux mois que cet album campe sur la platine et toujours impossible de trouver comment commencer ce billet. Pas franchement envie de parler de cette Bowery, salle de danse abandonnée où a été enregistré cet album et qui lui a donné son nom. Ni de citer des tas de noms et de décrire par le menu le folk teinté d'electronica de Firekites. Non, n'espérez pas lire ici un billet qui vous donnera une idée précise de ce à quoi ressemble The Bowery puisque, au bout du compte, la seule chose qui m'obsède reste de comprendre pourquoi je ne cesse de revenir à cet album alors que je le trouve fort sympathique, sans plus.

 

Il y a là plein de jolies guitares acoustiques, quelques petits passages de violon, un léger soupçon d'électronique, une agréable voix masculine régulièrement renforcée d'un pendant féminin tout à fait délicat... tout cela pour enrober des mélodies de bonne tenue. Un beau travail d'artisan. Mais après un gros paquet d'écoutes dont un certain nombre consécutives, je serais bien en peine de trouver le moindre titre qui se soit incrusté dans mon cerveau, seul 'Autumn Story' ayant réussi à laisser une légère trace tout juste suffisante pour me titiller l'oreille quand il passe. Et pourtant je passe mon temps à appuyer encore et encore sur la touche Play...

 

La musique de Firekites ne révolutionne pas le monde, elle ne dispose pas de morceaux marquants que l'on se surprendra à chantonner ou à entendre dans sa tête (quoi, je ne vais pas bien ?) mais en cette période où l'on fonctionne un peu au ralenti et où la fatigue pèse de tout son poids, elle a un avantage formidable : elle relaxe, elle détend, elle vous berce gentiment avec un petit effet hypnotique... en bref elle vous repose en vous mettant dans un délicieux et chaud cocon. Jamais agressive musicalement (c'est le moins qu'on puisse dire...), elle se permet même de limiter les passages chantés au minimum (il y a plusieurs courts titres purement instrumentaux comme 'Paris' ou 'Skimming Rooftops') pour mieux vous installer dans une impression de confort et de bien-être. Dont on ne souhaite pas sortir quand l'album se termine après une trentaine de minutes...

 

On n'écoutera sans doute plus Firekites au printemps et encore moins cet été, mais en ces jours où la nuit vient vite, quand on revient harassé du travail, The Bowery fait un effet comparable (mais en étant bien plus écologique) à un bon bain bien chaud. Et il est bien difficile de résister à une telle proposition...

 

lyle

 

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http://www.myspace.com/firekites

 

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