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Them Crooked Vultures - Them Crooked Vultures

 

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Label : Sony

Sortie : 16/11/09

Format : CD / LP

Disponible : Partout

Quand un "vrai" super groupe se crée, à une période où se multiplient plutôt come back poussifs et splits retentissants, on crée des attentes à la hauteur de l'évènement.

Un peu trop hautes peut-être, si l'on considère que Them Crooked Vultures est un projet très jeune, et qu'ils n'ont pas encore eu le temps d'accumuler et travailler des tonnes de morceaux.

 

Quoique le problème ne soit pas que dans la qualité, mais aussi dans l'unité. On aborde ce disque pour entendre un groupe nouveau, et l'on retrouve d'abord du Queens of the stone age en roue libre. Double déception.

Si l'on prend cet album à l'ancienne, et qu'on se rend directement en face B, c'est déjà une autre histoire. Rythmes déstructurés, batterie intéressante, et morceaux plus fins. A l'envers de nos anticipations, c'est dans les titres les plus posés que la bande est la meilleure. Et la présence de l'ancien Led Zep John Paul Jones prend tout son sens. Les seventies sont là, mais pas celles de son ancien groupe, c'est plutôt à David Bowie qu'on pense, pour le chant ('Reptiles', 'Gunman'), ou pour ses albums des années 90. D'ailleurs la référence à Warsaw dans un titre renvoie à la fameuse période berlinoise de Bowie.

Ils sont là, les meilleurs titres, dans ce début d'une hypothétique deuxième face. Car lorsqu'ils la jouent plus testostérone en début de disque, c'est poussif et sans imagination. Leur rock retrouve du peps sur la deuxième partie de 'Warsaw or The First Breath You Take After You Give Up', qui bascule dans un boogie comme Led Zep savait si bien les faire (bien que 'Scumbag blues' soit fort peu convainquant). On tient là l'un des deux piliers de l'album, avec 'Interlude with ludes', titre le plus bizarre et de loin le plus intéressant. Le seul qui intrigue, c'est certain.

 

Pour ce qui est du reste, 'Bandoliers' est bien trouvé avec ses claviers, 'Caligulove' est aussi banal que ses handclaps, et le final 'Spinning in daffoldils' retombe dans le même manque d'intérêt initial, malgré la pirouette d'une intro au piano qui ne trompe personne.

Ceux qui sont restés à l'époque où deux titres excellents justifiaient l'achat d'un disque seront ravis. Les autres se demanderont pourquoi ils s'emmerderaient à se fader une ressucée de QOTSA alors que seuls deux morceaux, si bons soient-ils, sortent du lot.

 

arbobo

 

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On pourrait sous-titrer cet article "Tant que ça reste dans la famille". Parce que tant que ça reste dans la famille, tout va bien. Surtout dans la famille Homme. A l'époque où paraissait Songs for the Deaf, Josh clamait à qui voulait l'entendre que les Queens Of The Stone Age avaient vocation à devenir le Wu-Tang Clan du rock. Moins de dix ans après, c'est chose faite : les membres du gang publient entre chaque nouvelle exaction des travaux solos efficaces, parfois très similaires dans l'approche comme dans le rendu, mais chaque fois suffisamment authentiques pour que la presse en fasse - à tort ou à raison - ses choux gras. Ce qui est surtout regrettable avec Them Crooked Vultures, c'est que le battage l'entourant projette déjà dans l'ombre Sweethead, le projet de Troy Van Leeuwen... guitariste des QOTSA dont le premier opus, évoluant dans le même registre, pâti d'un casting moins glamour (quoique la chanteuse soit pas mal) alors qu'il est autant sinon plus méritant (vraiment, un sacré coup de pute - voir un casus belli ! - que ces sorties quasi simultané).

 

Pour le reste, un peu comme Sweethead, TCV propose une version simpifiée des Queens - c'est encore pire évidemment pusiqu'en plus il y a la voix de Homme pour accentuer la confusion. Soit donc du heavy rock avec juste ce qu'il faut de pop pour ne pas froisser le grand public, et juste ce qu'il faut de groove pour que le chroniqueur n'ait pas l'impression d'évoquer un truc trop mainstream. C'est efficace, mélodique, super bien joué. Comme toujours avec Homme, ça navigue dangeureusement à la limite du rock gros-cul sans jamais tomber du mauvais côté de la barrière - bref c'est rock'n'roll et hard plutôt que meutal. Reste qu'à la longue, la petite entreprise de Josh Homme pourrait finir par laisser, d'autant que le dernier disque majeur de la "Queen's Family" commence à sacrément dater.

 

Thomas

 

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Comme tout adolescent âgé de 13/14 ans en 1992, j'ai été fan de Dave Grohl. Parce que Nirvana. Parce que Nevermind et In Utero. Parce que Kurt.

Comme beaucoup, j'ai adoré les trois premiers albums des Queens of The Stone Age, mené alors par un brillant Josh Homme, avec pour point d'orgue un Songs For The Deaf détonnant avec un Dave Grohl semblant prendre un pied pas possible.

 

Plus de sept ans plus tard et quelques albums bien décevants, les deux compères reprennent la couleur rouge de Songs For The Deaf, trouvent un nom un peu débile et amènent dans leurs bagages John Paul Jones de Led Zeppelin.

 

Et de prime abord le résultat est plutôt efficace. La batterie est martyrisée, les guitares sont lacérées de riffs, la production est carrée et les hymnes pleuvent ('Dear End Friends', 'New Fang', 'Bandoliers). Un bon album de rock par un super groupe de rock.

 

Le hic, c'est que rapidement le tout s'essouffle. Déjà ce Them Crooked Vultures est bien trop long (plus d'une heure), certains morceaux trainent en longueurs et on revient rapidement aux quelques titres cités plus haut. Surtout, les premiers émois passés, cet album se montre sous son vrai jour: celui d'un exercice de style plaisant mais finalement assez vain et poussif.

 

En fait, cet album c'est comme une rencontre de fin de soirée, les bras chargés d'alcool frelaté: sur le moment c'est très sympa, la nuit est belle, l'effort est louable, le plaisir est instantané. Mais le réveil est souvent un peu douloureux, la fille n'est finalement pas aussi belle à la lumière du jour et la dite nuit finit dans la catégorie "peu mémorable". Les Them Crooked Vultures c'est pareil. Agréable sur l'instant, puis rapidement anecdotique.

Et au final, à cinq chanson près, une seule question reste: qu'oubliera t-on en premier: les morceaux ou le nom du groupe?

 

-Twist-

 

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http://www.myspace.com/crookedvultures  

 

Commentaires

Perso, je n'y vois qu'un très mauvais Led Zeppelin avec la voix du chanteur de QOTSA.

Dès le premier morceau, c'est évident... Ecoutez le riff répété à partir de 2 minutes 54 secondes et l'enfilade à la "House of The Holy", c'est un morceau quasi sorti de Led Zeppelin IV. Et puis, bing, les trois riffs d'entrée du deuxième morceau (eh oui, Homme, c'est pas Plant, mais il essaie). Ecoutez les slides d'intro du troisième morceau. Puis plus loin, la marotte cythar. Et, bing, l'intro du cinquième morceau, si caractéristique de Led Zeppelin 2 et 4. Même cinquième morceau où après 6 minutes 37 secondes, je vous invite à écouter la rupture guitaristique scalpée dans LED ZEP II. De meilleurs analystes de Led Zp pourraient poursuivre. C'est partout ainsi.

Pour rire, une hypothèse de scénario :
1. Les amis, on va créer un super groupe.
2. Jones, tu t'occupes de tout, toi qui as beaucoup de temps parce nous autres on a déjà plein d'autres super-groupes?
3. Ainsi dit, ainsi Jones fait. Il prend en charge, la basse, la guitare (d'où ces riffs de guitare pas solo si caractéristiques?), les Keyboards, le piano, la mandoline (tiens, tiens, Led ZEP 3?). Y a quelqu'un qui a les notes de pochettes? Qui est compositeur des morceaux?
4. Les deux autres musiciens (en l'occurence "de studio") viennent et exécutent
5. Et comme Jones n'était tout de même pas la tête pensante de Led Zep -et c'est le moins qu'on puisse écrire- on a du sous Led Zep, via la quatrième roue de la charrette.

Résumé : Ceci n'est pas un mauvais QOTSA, c'est un très mauvais LED ZEP!
Rien que mon opinion, hein!

Écrit par : Mmarsupilami | 18/11/2009

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Perso, je n'y vois qu'un très mauvais Led Zeppelin avec la voix du chanteur de QOTSA.

Dès le premier morceau, c'est évident... Ecoutez le riff répété à partir de 2 minutes 54 secondes et l'enfilade à la "House of The Holy", c'est un morceau quasi sorti de Led Zeppelin IV. Et puis, bing, les trois riffs d'entrée du deuxième morceau (eh oui, Homme, c'est pas Plant, mais il essaie). Ecoutez les slides d'intro du troisième morceau. Puis plus loin, la marotte cythar. Et, bing, l'intro du cinquième morceau, si caractéristique de Led Zeppelin 2 et 4. Même cinquième morceau où après 6 minutes 37 secondes, je vous invite à écouter la rupture guitaristique scalpée dans LED ZEP II. De meilleurs analystes de Led Zp pourraient poursuivre. C'est partout ainsi.

Pour rire, une hypothèse de scénario :
1. Les amis, on va créer un super groupe.
2. Jones, tu t'occupes de tout, toi qui as beaucoup de temps parce nous autres on a déjà plein d'autres super-groupes?
3. Ainsi dit, ainsi Jones fait. Il prend en charge, la basse, la guitare (d'où ces riffs de guitare pas solo si caractéristiques?), les Keyboards, le piano, la mandoline (tiens, tiens, Led ZEP 3?). Y a quelqu'un qui a les notes de pochettes? Qui est compositeur des morceaux?
4. Les deux autres musiciens (en l'occurence "de studio") viennent et exécutent
5. Et comme Jones n'était tout de même pas la tête pensante de Led Zep -et c'est le moins qu'on puisse écrire- on a du sous Led Zep, via la quatrième roue de la charrette.

Résumé : Ceci n'est pas un mauvais QOTSA, c'est un très mauvais LED ZEP!
Rien que mon opinion, hein!

Écrit par : Mmarsupilami | 18/11/2009

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"Résumé : Ceci n'est pas un mauvais QOTSA, c'est un très mauvais LED ZEP!"

Grave.

Écrit par : Eddie | 18/11/2009

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Absolument d'accord avec les trois critiques et avec le commentaire de Marc (même si j'avais personnellement opté pour une approche Led Zep + Kyuss = Black Sabbath). En fait je trouve que j'ai presque été gentil avec mon 6,5. Avec ces conneries, ça va finir en All In The Family à la Korn :(

Écrit par : Benjamin F | 18/11/2009

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Super marrant le scénar :-)

Ceci posé... il y a déjà une bonne louche de Led Zep dans les QOTSA, alors si on part comme ça...

Écrit par : Thomas | 18/11/2009

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je dirais que ça dépend des morceaux, pour le côté led zep.
mais on en revient tou-te-s au même point : ce disque ne vaut pas tout le foin qu'il a suscité.

Écrit par : arbobo | 19/11/2009

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Whaow, vous êtes durs, les gars...
Je ne me risquerais pas au comparatif avec Led Zep, mais le premier commentaire est assez éloquent, c'est vrai... Ceci dit, la présence de JPJ ne produit-elle pas un effet d'optique ? Impression qu'elle tend à lire du Led Zep là où il n'y en a pas forcément (et j'étais le premier à chercher des traces de mon groupe préféré dans ce disque... parce que, bon sang, JPJ n'est pas un second couteau : il n'y a pas de second couteau dans Led Zeppelin).
Bref, moi, j'ai quand même plus l'impression d'entendre du QOTSA que du Led Zep... Et, quitte à vous faire hurler, je préfère peut-être ce TCV à certains QOTSA (je pense au tout premier, voire à Songs for the Deaf).
Reste qu'un morceau comme Scumbag Blues, que tu n'aimes pas Arbobo, me fait, moi, plutôt penser à du Cream, autre "supergroupe" justement (sans doute la voix de Homme sur ce morceau-là).
Par ailleurs, ne mise-t-on pas trop sur Josh Homme à vouloir en faire une sorte de messie du rock ? Pas sûr qu'il en demande tant. Si tel était le cas, il ne multiplierait pas les projets et ne se commettrait sûrement pas dans un groupe aussi jouissif qu'anecdotique tel Eagles of Death Metal...
Entendons-nous bien, pour moi, New Fang n'est pas un chef-d'œuvre, mais juste le genre de disque qui me procure un plaisir immense. Et ça, c'est déjà énorme...

Écrit par : Ska | 27/11/2009

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"Reste qu'un morceau comme Scumbag Blues, que tu n'aimes pas Arbobo, me fait, moi, plutôt penser à du Cream"

en effet pour le début, bien vu j'ai même failli parler de pompage de "sunshine of your love" ^^ (ensuite ça devient un drôle de mélange avec pas mal de qotsa)
c'est pas que je l'aime pas, il est juste mou et insignifiant, la guitare y est péniblement dans le temps et le solo est tout pourri, ça s'écoute sans déplaisir, mais tu me mets ça dans un bar j'irai jamais demander quel est ce groupe c'est.
Interludes, là oui, je décolle :-)

Écrit par : arbobo | 27/11/2009

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Remarquez qu'un mauvais Led Zep sera toujours meilleurs qu'un bon QOTSA ! (je le dis, mais je ne le pense pas)
Personnellement j'ai été frappé par la longueur inutile de certains morceaux : pour autant cela n'en est pas indigeste, juste très ennuyeux : on sent qu'ils se font plaisir, mais ça ressemble à un jam qui tourne en rond...
D'accord avec toi ska : sur le fait qu'on a plus l'impression d'entendre du QOTSA que du LED ZEP : faut dire que JPJ a toujours su être très discret dans sa periode Zepienne... (sauf sur l'horrible In Through The Outdoor)... donc au final, c'est comme souvent : trop de buzzz tue le produit (faut dire que la video de 2 minutes qui annonçait le groupe était vraiment bien montée... sans jeux de mot... :p)

Écrit par : Jack Balance | 30/11/2009

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Il faut les voir en live. C'est un vrai regal. L'histoire du rock (je sais je pousse un peu) sur 3 m2. Et le must c'est qu'ils s'eclatent sur scene. On sent vraiment une alchimie. Certes le premier album est pas tres abouti. Mais franchement de les voir sur scene, on sent qu'il se passe quelque chose. Peut-ete que ca ne donnera rien dans l'avenir. On ne peut pas savoir. Mais il y a un gros potentiel. Quand des musiciens talentueux s'amusent ensemble, ca ne peut donner que du bon.

Écrit par : Guillaume | 19/12/2009

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Un album qui fait effectivement pétard mouillé mais qui curieusement malgré ses nombreux défauts en devient attachant. Pas un disque majeur loin de là mais un bon album quand même que l'on aurait sans doute plus aimé s'il était sorti par un groupe de jeunes loups. Là comme on a affaire à 3 "pointures" forcément notre vision est est quelque peu biaisé.

Sinon beau site je découvre !

Écrit par : Frank | 24/12/2009

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pour moi c'est typiquement le genre de groupe (ou d'album) qui fait "pschiitt" ! , J'ai écouté cet album trois ou 4 fois et quelques semaines après il ne m'en reste strictement rien...

Écrit par : benoit | 14/01/2010

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Ca me fait "plaisir" de lire des critiques pour le moins mitigées... Je n'ai pas saisi l'engouement de certains pour cet album... Bien entendu, j'ai été le premier à m'emballer à l'idée de retrouvailles entre Grohl et Homme, et un vieux Zeppelin en prime, why not?

Mais en effet, hormis 2-3 titres, le tout est franchement convenu...

http://systool.over-blog.com/article-chron-espresso-10-5-them-crooked-vultures-39538672.html

SysT

Écrit par : SysTooL | 26/01/2010

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