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Blackchords - Blackchords

 

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Label : Dustdevil

Sortie : 26/05/09

Format : CD / MP3

Disponible : Import / Partout

"Les Blackchords voudraient bien être la réponse australienne à Coldplay". Voilà ce qui pourrait être la conclusion (facile) de ce billet, avec les risques que cela comporte qu'elle fasse fuir bon nombre de lecteurs... Reprenons donc plutôt depuis le début.

 

La première impression qu'on a d'un disque est souvent son packaging. Et là, on est gâté : Blackchords (suis-je le seul à haïr ces noms d'albums sans imagination ?) se présente dans un superbe digipack, dont la pochette en noir et gris est juste relevée d'une note de rouge pour le nom du groupe. Une fois ouvert, il abrite non seulement l'objet de nos désirs (le CD quoi) mais aussi les paroles, ce qui est toujours le bienvenu. On enfourne l'objet avec anticipation dans la stéréo (les inconditionnels du lecteur mp3 ne savent pas ce qu'ils ont perdu) et... et... et.... on est franchement déçu. Une jolie pochette, un nom accrocheur... tout ça pour ça ?

 

On oublie un peu la déception première et on écoute l'album avec un peu plus d'attention pour découvrir un disque à la fois pétri de qualités et truffé de défauts. 'At World's End' qui ouvre l'album est par exemple un bon petit brulôt post-punk bien sombre à la rythmique impeccable alors que 'These Lights' qui survient deux titres plus tard est plus sirupeux qu'un single de Keane. Un album patchwork sans personnalité propre, pensera alors le lecteur. Que nenni et cela en grande partie grâce à la voix de Nick Milwright, assez particulière et vraiment intense, qui donne un certain cachet à l'ensemble et arrive à faire passer la pilule des ballades les plus mièvres. Non, on est là en face d'un solide album d'indie pop alternant morceaux au tempo lent et plus rapide, bien écrit.

 

Mais voilà, l'utilisation un peu trop fréquente d'un piano peu convaincant et la tendance à vouloir faire épique à tout prix (mon dieu, ces violons sur 'Raise My Hands') gâche un peu l'ensemble alors que le groupe est à son meilleur quand il se dirige vers son côté le plus sombre et le plus sale. Alors, et bien qu'ils prouvent par moment valoir bien plus que ça, il semble que les Blackchords voudraient bien être la réponse australienne à Coldplay, et en attendant de voir dans quels sens ils vont évoluer, ce premier album, s'il s'écoute fort agréablement, manque d'un peu trop de sel pour être chaudement recommandé.

lyle

 

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