Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

 

Fairchild - Fairchild EP

 

fairchild.jpg

Label : ?

Sortie : 13/08/09

Format : MP3

Disponible : Partout

Si le pop-folk français a trouvé depuis maintenant deux ans son parfait représentant propre, entraînant et divertissant, parfait pour passer en boucle sur les radios FM et à Taratata (oui, je parle bien de Cocoon...), il lui manquait son pendant sombre, onirique et complexe. Ce manque semble être comblé avec l'arrivée du duo grenoblois Fairchild dont l'arrivée du premier EP (mais avec huit titres et 25 minutes, on a connu bien des groupes parlant plutôt de mini-albums voir d'albums...) fut une totale surprise.

 

Mais peut-on parler de folk au sujet de ce disque ? Doit-on même le faire alors que tout le monde commence à en avoir ras-la-casquette du genre et où l'idée d'écouter une nouvelle voix féminine folk ferait plutôt s'écrier "Non, pas encore une, je n'en peux plus !" que "Chouette, allons vite écouter ça !". Soyons donc clair, si le groupe a choisi de placer Indie / Pop / Folk en haut de sa page Myspace, c'est sans doute juste pour donner une idée générale, le folk étant juste un des composants (quelques bien beaux passages de guitares en particulier) qui interviennent le long des morceaux, il aurait très bien pu mettre Dream Pop (tout particulièrement justifié) voire Shoegaze (pour quelques moments) à la place... Ainsi, suivant l'époque où l'on est né, on évoquera les noms de Lush et Dead Can Dance ou ceux de Múm et Beach House pour parler de morceaux comme 'Cold Morning' ou 'J'.

 

Mais le principal point fort de cet EP reste le mélange assez saisissant entre un côté enfantin et un côté un peu maléfique, et ce jusque dans la pochette. Déjà cette petite voix mutine qui vous caresse et vous enchante pour mieux vous entraîner dans les profondeurs de textes par forcément joyeux. Une vraie sirène... Textes en anglais d'ailleurs d'une rare maîtrise pour un groupe français. Et puis il y a les petits détails de l'instrumentation qui installent une ambiance trouble. Les quelques notes de piano de 'Blue Clouds' pourraient être sorties d'un disque pour enfant. Sauf que leur répétition à des moments stratégiques vous ramène illico dans les passages stratégiques de films qui foutent la trouille... A des passages éthérés succèdent d'autres beaucoup plus lourds et nerveux ('Candy of Misery', rien que le titre...) et on arrive bien trop vite à la fin, le voyage se terminant comme il a commencé, par un court instrumental féérique.

 

Résumons-nous : une belle voix féminine, des morceaux maîtrisés qui flirtent avec différents territoires musicaux et une ambiance vraiment originale... que demander de plus ? Que ce soit un peu plus long la prochaine fois ?

 

lyle

 

jauge8.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 http://www.myspace.com/ourfairchild 

Les commentaires sont fermés.