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Be My Weapon + The Sleeping Years, la Maroquinerie, le 2 novembre

 

La Maroquinerie est pour le moins vide (à vue de nez moins de 100 personnes) pour accueillir les nouveaux projets de deux des anciens favoris de l'émission de Lenoir au milieu des 90's.

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La soirée commence par un duo francais, astucieusement (enfin pas tant que ça quand on veut les trouver sur Google) appelé... The Two qui va pendant une grosse vingtaine de minutes nous faire découvrir son folk assez banal. Un garçon, une fille, une guitare... et une impression d'amateurisme assez flagrante. Des compositions pas déplaisantes mais pas franchement intéressantes, deux voix plutôt ordinaires et ne se mariant pas forcément très bien et des textes... non, il vaut mieux ne pas s'apesantir sur les textes. On a connu bien pire comme première partie et le duo semble suffisamment récent pour nous proposer bien mieux la prochaine fois.

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Après l'avoir vu en solo ou en duo partout dans Paris, du Triptyque au Septième Ciel en passant par le Divan du Monde, j'étais curieux de voir Dale Grundle avec ses Sleeping Years en formation complète, piano-violoncelle-batterie. Et je n'ai pas été déçu ! Tous ces titres entendus maintes et maintes fois sur disque comme en concert depuis maintenant trois ans prennent une vie nouvelle dans cette configuration. Parfois plus rock ('You and Me Against the World'), plus pop ('Macosquin, Coleraine') ou nettement plus mélancolique ('Setting Fire to Sleepy Towns'), on redécouvre ces chansons familières avec encore une nouvelle orchestration, vu qu'on les a déjà connues seules à la guitare ou accompagnées du seul violoncelle et on ne peut s'empêcher de trouver, cette fois encore, que Dale Grundle est définitivement un des plus grands songwriters actuels. Et la découverte sur scène du nouveau single 'Into sunlight', petit bijou de délicatesse entraînante, ne fait que confirmer ce que l'on sait depuis les tous premiers singles de son groupe précédent, les Catchers, dont une version de la face B 'Summer is nearly over' aura ravi les vieux fans présents dans la salle. Le groupe semble avoir pris du plaisir, et la salle aussi, si on en croit les applaudissements nourris. On se prend maintenant à rêver à un nouvel album et une nouvelle tournée pour 2010...

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Pour des raisons inconnues, il m'est quasi impossible de me rappel er la musique de Swell, qu'il me semble pourtant avoir vu sur scène il y a bien longtemps. Mais c'est avec son nouveau projet, Be My Weapon, que David Freel est là ce soir. Le trio semble fatigué et manque cruellement d'enthousiasme en enchaînant titres du nouvel album et titres plus anciens, dans une sorte de magma peu convaincant. Une musique fortement mélancolique, quelque part entre indie pop, indie rock et alt-country, qui offre de très beaux moments instrumentaux mais lasse très vite. Il manque quelque chose pour convaincre (peut-être bien déjà une meilleure sono que celle de la Maroquinerie qu'on a connu plus inspirée) d'autant que la voix de David Freel n'arrive pas à m'intéresser. Un concert qu'on oubliera vite, au point que dans quelques années, on se dira peut-être "il m'est quasi impossible de me rappeller la musique de Be My Weapon, qu'il me semble pourtant avoir vu sur scène il y a bien longtemps"...

 

lyle 

 

http://www.myspace.com/bemyweapon

http://www.myspace.com/thesleepingyears

www.myspace.com/musicofthetwo

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