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The Skygreen Leopards : Gorgeous Johnny

 

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Label : Jagjaguwar

Sortie : 21/07/09

Format : CD/LP

Disponible : Import

Après au moins six albums et un EP en 5 ans entre 2001 et 2006, le duo composé de Donovan Quinn et de Glenn Donaldson sous le nom de The Skygreen Leopards a attendu trois ans avant de nous proposer ce Gorgeous Johnny, temps qui fut mis à profit par chacun pour approfondir son domaine musical de prédilection. Pendant que l'un nous proposait un excellent album de pop-folk bien léger sous le nom de David Quinn & The 13th month, avec entre autres Jason Quever de Papercuts, l'autre continuait ses différentes expérimentations entre drone et psych-folk avec en particulier un album de Giant Skyflower Band, là aussi avec Jason Quever.

 

Eh bien figurez-vous que Jason Quever, on le retrouve ici comme producteur mais aussi à la basse et à la batterie et l'on est en droit de se demander quelle part il a réellement joué. Car si le groupe a toujours cité des groupes comme les Byrds ou les Monkees parmi ses influences, cela n'avait rien d'évident à l'écoute d'albums mélangeant dans un joyeux foutoir, capable aussi bien de fasciner que d'énerver, classicisme folk, rock un peu sale et néo-psychedelia. Or là, tout l'album fait preuve d'une grande cohérence, restant dans un univers un peu désuet évoquant le début des 70's d'une façon un peu onirique, voire phantasmée.

 

Ainsi après 'Johnny's Theme', un court instrumental doux et gentiment psyché, vont s'enchaîner 12 titres courts, à la mélodie légère mais toujours entrainante et à l'instrumentation délicate : quelques accords de guitare acoustique, des percussions tout en retenue et, saupoudrées suivant les morceaux, de quelques notes de banjo, piano, basse...  L'objectif de l'album ? Raconter l'histoire (sans doute imaginaire) d'un accompagnateur du groupe devenu membre (alors qu'il n'est ni chanteur ni musicien), le Gorgeous Johnny du titre, qui mène une sorte de vie de bohème. Il se dégage une sorte de mélancolie douce-amère, dans une ambiance à la fois arcadienne et citadine, qui n'est bizarrement pas sans évoquer souvent les morceaux les plus calmes des Libertines (très sensible sur le splendide 'Dixie Cups in the Dead Grass' ou sur le 'Paid by the Hour' qui conclut l'album). Et puis il y a cette voix, fragile, détachée et un peu maladroite, qu'on trouvera, suivant sa sensibilité, charmante ou irritante...

 

A la manière de The Clientele (ou de Papercuts d'ailleurs), cet album très pop  (qui pourra d'ailleurs rebuter ceux qui appréciaient le côté ça-part-dans-tous-les-sens des précédents) trouvera des détracteurs réfractaires à ce côté rétro rêveur et affirmant que toutes les chansons se ressemblent. Mais laissez-vous porter par l'ambiance et vous découvrirez des petites vignettes vraiment dignes de votre attention.

 

lyle

 

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 http://www.myspace.com/skygreenleopards

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