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Kalbakken - Then I saw summer and sun on the earth

 

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Label : Little Red Rabbit

Sortie : 18/05/09

Format : CD

Disponible : Import

Avec le revival folk de ces dernières années, il était inévitable qu'il y ait aussi une redécouverte des musiques traditionnelles, qu'elles soient indiennes ou nordiques. Dans le deuxième cas, le label Fonal Records a eu par exemple droit à un petit coup de buzz (bien mérité) mettant en avant ses différents artistes mêlant folklore et modernité.

 

Si Kalbakken est un duo (à moitié) norvégien, c'est sur le petit label de Manchester, où ils sont basés, Little Red Rabbit (qui sort les disques de Last harbour, Anna Kashfi, Fuzzy Lights ou Crazy Man Michael tous hautement recommandables) qu'arrive ce premier album au fort joli titre, ma foi, Then I saw summer and sun on the earth, composé de reprises de chansons traditionnelles transmises de génération en génération, réarrangées par le frère et la soeur.

 

Une voix féminine un peu hantée reprenant de vieilles mélodies nordiques à coup de guitare, violon..., qu'est-ce que Kalbakken a à nous proposer de plus que, par exemple, Lau Nau ? D'abord une capacité, alors que tout est très dépouillé, à mettre en valeur chaque instrument (il y a quelques passages de violon absolument somptueux), capacité que David Magnus Birchall Nyhuus a sans doute affiné au milieu des nombreux groupes, en particulier post-rock, auxquels il a participé. Ensuite par la qualité des titres choisis, dont les airs, soit entraînants, soit plus mélancoliques, sont tous rapidement mémorisables et créent vite une ambiance médiévale, voire médiévale fantastique : en fermant les yeux, on s'attend à voir surgir quelques créatures féériques.

 

Tout n'est cependant pas parfait. Une trop grande similarité entre les chansons finit par lasser même si l'album reste relativement court pour 13 titres : c'est un peu comme une fête de village en costume médiéval, c'est sympa au début mais une fois qu'on a fait le tour du bled, s'il ne se passe rien (et en général il ne se passe pas grand chose) eh bien on s'emmerde. Et puis il y a le chant assez particulier de Kirsty Jane Birchall Nyhuus, froid, menaçant, parfois jusqu'à la limite du désagréable. S'il est assez rafraichissant au début, il devient vite pénible, surtout comparé aux interventions de son frère, dont la voix plus chaude et assurée apporte un heureux, mais malheureusement trop rare contrepoids.

 

Joyeuse et désuète sans pour autant négliger de s'enfoncer de temps en temps du côté sombre, la musique de Kalbakken propose un beau voyage qui n'arrive malheureusement pas à passionner sur la durée. Mais pour sortir de son quotidien de temps en temps...

 

lyle

 

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http://www.myspace.com/kalbakken

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