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 Oh La La ! à l'International

 

Nous traînions donc ce soir-là à l'International ma femme et moi, curieux de voir ce qu'il était advenu de Natasha Le Jeune depuis son départ d'un A.S. Dragon alors en pleine ascension... façon de parler bien sûr, la jeune femme ayant depuis incompréhensiblement disparue de la plupart des radars à tel point qu'évidemment, si on y était, c'est qu'on l'avait retrouvée préalablement via un space qu'on vit évoluer au fil des mois jusqu'à devenir (donc) celui d'Oh La La ! - nouvelle formation qu'on attendait avec impatience de voir sur scène (à défaut d'entendre un album avec un joli son et de plein de compos qu'on imaginait tuantes).

 

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Nous traînions donc ce soir-là à l'International... des pieds, reconnaissons-le, les quelques titres jetés en pâture sur le space n'ayant pas particulièrement retenu notre attention (mis à part 'Relax', mais pour de mauvaises raisons tant cette scie nous avait même fait hésité à nous déplacer). C'est un genou à terre que nous ferons amende honorable : le concert de mardi dernier fut en tout point remarquable, nerveux, puissant, sexy... le minimum syndical pour un groupe doté d'une chanteuse aussi prodigieuse soit - mais un minimum qu'on ne croise cependant pas toutes les semaines dans les salles parisiennes. Tirons d'ailleurs notre chapeau à la cave de l'Internationale, lieu idéal pour accueillir le rock-funk torride (quelque part entre Siouxsie, Gang of Four et Taxi Girl) d'Oh La La !

 

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Certes, les différences avec les prestations passées d'AS Dragon ne sautent pas aux yeux (la présence de vêtement sur Natasha mise à part). Le côté vaguement psyché remisé au placard et une section rythmique un poil plus funky en plus, on aurait tout aussi bien pu assister à un concert du meilleur groupe français de la décennie (période Va chercher la police). Ledit groupe nous ayant cruellement manqué depuis deux ans, difficile de s'en plaindre. Incendiaire, le show d'Oh La La ! n'a donné qu'une seule envie : les voir signer d'urgence sur un label et graver sur disque les compos atomiques que constituent 'Paris ne t'aime pas' et les autres (dont on ne connaît évidemment pas le nom). Gageons que cela sera fait et bien fait d'ici peu, l'idée de voir un groupe aussi puissant et prometteur rester dans l'ombre étant simplement inconcevable.

 

Thomas

 

http://www.myspace.com/natashaband

Commentaires

Ah oui, c'est frustrant de ne pas avoir un disque à réécouter maintenant ! Comment se fait-il qu'ils ne soient toujours pas signés ?

Écrit par : Cissie | 25/06/2009

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En même temps ils ont combien de mois d'existence ? Trois ? Quatre ? Six ?

Écrit par : Thomas | 25/06/2009

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100% d'accord avec l'article, on retrouve la magie d'AS DRAGON sur certains titres,le groupe en place, facile, puissant et fun, et bien rock par moments, le batteur dont je ne connais pas le nom faisant presque oublier RV ( control club sur scene, j'imagine que ce doit être quelque chose de fort)
une nouveauté: la maitrise et aisance vocale evidente de Natasha, quelle superstar (underground)

Écrit par : david m | 01/07/2009

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Tout à fait juste, cette dernière remarque. Etonnament j'ai trouvé Natasha mieux en place cette fois-ci que la dernière fois que j'ai vu AS Dragon (mais est-ce vraiment surprenant, en fait... ça s'appelle l'expérience ^^). De manière générale, le groupe m'a paru extrêmement bon pour un collectif ayant si peu de dates dans le rétro.

A propos de Control Club, jamais vu sur scène, donc je ne peux rien en dire.

Merci pour la visite.

Écrit par : Thomas | 02/07/2009

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la chute du disque croisera l'ascension de NATASHA aka OH LA LA!

Écrit par : alexalex | 10/09/2009

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