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Lilly Wood & the Prick + Liam Finn à la Maroquinerie le 31 mai 2009

 

 

Lilly Wood & the Prick avaient séduit avec leur premier EP -qui cartonne sur itunes- et plus en interview. Mais sur scène, à quatre, avec d'autres titres?

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D'abord on retient un son bien en place qui utilise joliment le registre des basses sur tous les instruments. On insiste sur la voix de Nili, son grain irrésistible et cet humour revêche qui passe si bien dans les paroles et sur scène. Les titres sont inégaux, certes le duo n'a pas inventé l'omelette aux oeufs, mais ils la cuisinent tellement bien qu'on se laisse faire. Le concert tire largement les morceaux vers le rock et l'americana, ça leur va bien. On pouffe avec eux à l'évocation du fantasme des modeux ("I'm a model, and I'm russian. I love drugs and sex. I have many lesbian friends") qui n'est pas sans rappeler le 'Frank Sinatra 2000' de Miss Kittin, et on danse. Mais le final met vraiment la salle en ébullition. 'Down the drain' est décidément un tube, taillé pour tourner sur les dancefloor et retourner les publics encore un bon moment.

Leur amie Lisa Li-Lund a pris son pied, et nous aussi.

Vous les reverrez à Rock en Seine en août.

 

La terrasse de la Maroquinerie a des airs estivaux, on se traîne vaguement pour assister à la suite. Si seulement on se doutait...

Liam Finn est venu en duo avec EJ, à la fois chanteuse et percussionniste. Comment font-ils pour faire autant de bruit et mettre un tel bordel à eux deux? Mystère. Le néo-zélandais a un joli songwriting, tantôt pop tantôt franchement rock, mais c'est surtout un performer hors pair. On comprend vite que sans son ascendance privilégiée il aurait rencontré tout aussi vite son public.

A la guitare, il forme des boucles allant du bruitage électro au hard-rock 70s, se libérant ainsi les mains pour se ruer avec gourmandise sur la batterie.

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Ce type est fou, ou abuse des stéroïdes, on ne veut pas trop savoir du moment qu'il continue ! La prestation l'emporte progressivement sur les morceaux. Ce qu'il fait à sa musique est entre le saccage méthodique et la fission thermonucléaire. Il est drôle, charismatique, et dégage un truc rare. Jusque dans les morceaux les plus durs il garde une musicalité frappante. Comme lorsqu'il casse une corde en fin de set, et en profite pour utiliser sa boucle juste enregistrée pour improviser un funk chauffé à blanc, limite métal, qui fait se demander si Prince ne lui a pas roulé quelques pelles bien profondes.

 

Quelques litres de sueur plus tard, et un rappel à la française ('Starlett Johanson', des Teenagers), il nous laisse reprendre lentement nos esprits. On va laisser de côté le disque, de peur de ne pas retrouver le délire indescriptible auquel on vient d'assister.

Commentaires

c'est marrant ; j'ai adoré le disque mais pas du tout vu le bonhomme en concert.
Par contre, j'en ai eu un aperçu ici.
En gros, j'ai cru comprendre que les deux ne se comparent pas. J'ecoute avec plaisir son album, mais Dieu que j'ai hate de le voir en concert.

Écrit par : rouge | 21/08/2009

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oups, les videos implémentés passent pas dans les commentaires on dirait.
Donc je disais que j'avais "vu" Liam Finn ici : http://www.youtube.com/watch?v=T2-EGFS4-ck

Écrit par : rouge | 21/08/2009

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