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 PJ Harvey le 17 mai au Bataclan

 

 

Le nouvel album de PJ Harvey avec John Parish a laissé beaucoup de fans sur leur faim, à juste titre. Non pas qu'il soit mauvais, loin de là, mais il lui manque cette ambition qui porte d'habitude chez PJ chaque disque au-delà du précédent.

L'élève a dépassé le maître, mais ils restent amis et Parish a toujours compté dans le parcours de sa cadette. Si l'on comprend le geste d'amitié et l'envie de travailler ensemble, reste que l'attente n'est pas totalement comblée. D'ailleurs voir une artiste aussi immense chanter un morceau avec ukulele et melodica, attributs fainéants des succès radio actuels, est au choix décevant ou agaçant.

 

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On se demande donc ce qu'on va voir au Bataclan. Lors de son dernier passage à Paris, PJ Harvey a laissé le public du Grand Rex sidéré, marqué.

On n'atteindra pas de tels sommets ce dimanche 17 mai. Mais le quintet tient la route, et mieux que cela.

En formation standard, 2 guitares, une basse, une batterie, Polly-Jean n'est que chanteuse sur cette tournée. Une chanteuse qu'on sait depuis quelques années au sommet de son art, et qui continue d'explorer ce matériau. A peine arrivée la frêle chanteuse irradie, avant d'avoir dit un mot elle a imposé une impression de force, de puissance, difficilement imaginables.

C'est bien elle qui relève le concert. Les morceaux sont bons, mais pas tous suffisamment pour nous tenir en émoi. Respectant la logique du duo, Harvey et Parish ne jouent que les titres des deux albums composés ensemble, Dancehall at louse point et A woman a man walked by. Avec pour première conséquence un concert pas très long, une heure et quart, conclu par deux rappels très classe. En point final, April laisse la salle coite, avant d'exploser pour sa star.

 

Placé sous le signe de l'amitié, ce concert s'achève en geste d'amour, injuste ou non la salle est toute acquise à sa PJ Harvey. Après les dernières notes la salle s'allume et le groupe nous découvre, visages réjouis et mains levées pour applaudir. A cet instant, Polly Jean ne peut réprimer une expression de surprise impressionnée. Comme si elle non plus n'en attendait pas tant.

Preuve que les plus jolies récompenses arrivent parfois lorsqu'on n'espérait rien.

 

arbobo

 

http://www.myspace.com/pjharvey

http://www.pjharvey.net

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Commentaires

Je n'ai qu'un mot à dire : Veinard, va !

Écrit par : The Civil Servant | 20/05/2009

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